C’est la tête baissée qu’Aristide Bancé a regagné le bus de la sélection burkinabè, abattue comme beaucoup de ses coéquipiers, après la douche froide devant les Eléphants. Les efforts des Etalons furent vains. «Nous avons tout tenté. Nous avons produit notre meilleur football. Nous avons poussé face à la Côte d’Ivoire qui n’était pas aussi supérieure que cela », a-t-il déclaré suivant ainsi les pas de son sélectionneur, Paulo Duarte.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Les plaies du Burkina Faso en 2012, c’est son manque de réalisme et sa défense trop laxiste et certainement suffisante. « Nous n’arrivons pas à inscrire des buts et tous voient les erreurs défensives. C’est dommage mais c’est le football », a-t-il indiqué comme s’il montrait du doigt Koné Bakary auteur de deux bourdes assassines contre l’Angola et la Côte d’Ivoire. Sa déception n’entame pas son moral pour le prochain match face au Soudan à Bata, le lundi prochain. « Pour le dernier match nous allons nous battre, et tout donné pour l’honneur du pays et de nos supporters », a promis le plus ivoirien des burkinabés.
 
Par Patrick GUITEY à Malabo