Une expérience fort enrichissante. Voilà ce qu’on pourrait retenir du séminaire de réflexion sur l’héritage de la CAN 2023 organisé par le COCAN les 20 et 21 juillet dernier à Grand Bassam. Deux jours durant les panelistes ont planché sur les différents modelés économiques pourraient être mis en œuvre afin de rentabiliser les infrastructures après la CAN 2024 sans oublier les ressources humaines qui seront solliciter.

« Nous envisageons de laisser un héritage à la Côte d’Ivoire. Pour ce faire, nous allons bâtir dans une démarche inclusive, un ensemble de biens matériels et immatériels, à laisser comme héritage à la Côte d’Ivoire et à sa population, pour aujourd’hui et pour demain. Cet héritage concerne le capital humain, c’est-à-dire, un vivier de jeunes ivoiriens dotés d’une expertise dans l’organisation d’évènements sportifs d’envergure internationale, la durabilité des infrastructures, le respect de l’environnement et la co-construction de la mémoire de la Can à travers l’érection de musée du football. Le contenu de l’héritage fera l’objet d’une rencontre avec le secteur privé le 8 septembre prochain, à l’occasion de l’organisation de la première édition du COCAN business-club, après son lancement.  En somme, les infrastructures et les expertises générées par l’organisation de la Can 2023 apparaissent, à nos yeux, comme des acquis qu’il faut impérativement transmettre aux générations présentes et futures », a noté le Président du COCAN.

Et de poursuivre pour réaffirmer l’objectif.  « Notre ambition reste la même, à savoir livrer la plus belle Can et notre objectif d’impliquer toutes les parties prenantes est inchangé c’est-à-dire inclure toutes les composantes de la nation dans le projet COCAN 2023 (…) », a insisté François Albert Amichia. L ’occasion était belle pour le président du COCAN François Albert Amichia de convier à ces assises les experts du Cameroun et ceux du Maroc lesquels sont venus partager leurs expériences dans la gestion des infrastructures après les grands la tenue des grandes compétitions.

La délégations camerounaise conduite par Joseph Antoine Bell est venu apporter son expertise après la CAN organisée en 2021. Idem pour le Maroc candidate pour la CAN 2025 et le prochain Mondial.  Les panelistes venus de toutes les couches qui ont travaillé dans les 5 commissions retenues espèrent de tous leurs vœux que les propositions qui seront remises par le premier ministre Patrick Achi feront l’objet d’une attention particulière.

KG