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Football- Attaque des Eléphants : Les gros bonnets marquent le pas

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Football- Attaque des Eléphants : Les gros bonnets marquent le pas

17 March 2008 0
Football- Attaque des Eléphants : Les gros bonnets marquent le pas

Des valeurs qui en ont fait une attaque crainte de tout le monde. José Pekermann, le sélectionneur d’Argentine, à l’orée du Mondial, n’avait pas manqué de relever la force des Eléphants, à savoir son attaque. Les commentaires sur cette ligne offensive n’avaient rien de subjectif n’avaient rien de subjectif, tant ces canonniers ivoiriens assuraient sous les couleurs nationales mais également au sein de leur club respectif. La page n’est pas encore tournée, mais le constat est tout autre : les attaquants en chef des Eléphants ont défraîchi et, en club, se débattent comme des diables. Flanqués déjà d’une épine au niveau de ses perches, les Eléphants sont visiblement exposés à une autre faille. On se demande bien comment Drogba et Cie vont se comporter devant la Tunisie le 26 mars prochain.
DROGBA, PLUS QUE LE NOM EN PREMIER LEAGUE
Au moment où se profile à l’horizon la fin du championnat anglais, le nom de Drogba est loin d’être cette curiosité qui à ravivé, la saison dernière, la flamme de la passion à Stamford et fait grimper sa côte sur le marché des transferts. L’enfant de Niaprahio est sur le flanc.
Auteur de 20 buts en Premiership en 2007, le buteur des Blues totalise cinq maigres réalisations ; quand Cristiano affole les compteurs. Gravé dans le marbre pour s’être illustré comme le premier africain meilleur buteur outre-Manche, l’histoire ne devrait pas, sauf miracle, se répéter pour le canonnier des Blues. Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Si du côté du Milan AC, il reste une priorité de recrutement, c’est bien plus par son nom que par sa performance actuelle.
Il est clair qu’en mai prochain au moment des distinctions, le capitaine des Eléphants sera bien loin des honneurs à moins que Chelsea reconquière le titre perdu la saison dernière au profit de Manchester United. Encore que ça ne devrait pas cacher son manque de succès offensif. Un buteur de sa trempe, ça se juge plus par rapport à son bilan personnel.
Et dire que cette saison était placée sous le signe du règne total de « Big Drog » sur la Premier League. Il avait même démarré en trombe, enchaînant but sur but aussi bien en championnat qu’en Ligue des champions. Mais des péripéties dont les multiples indisponibilités, qui ont débouché sur une opération du genou en décembre dernier, et le départ de son mentor José Mourinho, ont visiblement plombé l’ancien Marseillais. Aussi, n’a-t-il plus vraiment la tête à Stamford Bridge. Il avait même fait savoir son envie d’ailleurs dans le magazine France Football avant de se rebiffer lorsque ses dirigeants sont montés au créneau.
De retour de la CAN, malgré l’échec tétanisant au Ghana, on croyait au réveil de la « gazelle ». Mais à part eux buts inscrits en Carling Cup, Drogba est l’ombre de lui-même.
AROUNA KONE, LA DIFFICILE CONQUETE DE L’ESPAGNE
Accueillie avec enchantement, l’aventure d’Arouna Koné au sein de la formation andalouse s’avère jusqu’à présent être une odyssée dont l’épilogue est difficile à prédire. Après avoir fait les beaux jours de Roda JC et du PSV Eindhoven, l’enfant d’Anyama ne navigue pas sur une bonace chez les Sévillans : un seul but inscrit en championnat.
Comme explication à cette léthargie pour le moins intrigant, l’Eléphant aux cheveux de feu avance la raison d’une préparation d’avant-saison ratée. « J’étais malade donc je n’ai pas fait de préparation d’avant saison avec le PSV. Arrivé à Séville (il est parti après le démarrage du championnat), j’ai trouvé une équipe en place. Dans ce cas d’espèce, il est difficile de se faire une place », nous avait-il confié. Sans toutefois perdre espoir. « Mais je ne baisse pas les bras, a-t-il précisé. Le coach a élaboré un programme spécial que je suis. Si tout se passe bien, jusqu’au retour de la CAN, il n’y a pas de raison que je ne sois pas titulaire ».
La CAN, c’était en réalité, pour l’ancien sociétaire de Lierse l’occasion de prendre une bonne dose de confiance. En, prenant par exemple un avantage psychologique sur ses deux coéquipiers de club : Kanouté et Seydou Kéïta. Il était même gonflé à bloc à l’idée de disputer pour la deuxième fois cette compétition. « Après la CAN, Séville saura véritablement ce que je vaux ». Un défi lourd de sens et motivant à la fois qui n’aura cependant pas suffi au jeune joueur de 24 ans pour flamber à ce rendez-vous comme ne Egypte, deux ans plus tôt.
Joker de luxe ou titularisé dans un match de moindre importance (face au Mali), il a certes montré la volonté de bien faire mais sans succès. A l’arrivée un bilan mi-figue mi raisin. Retourné à Séville avec le joug de désillusion (personnelle et collective), Arouna Koné essaie sans succès d’infiltrer le noyau dur très sélect du coach sévillan, Manolo. Noyau dur au sein duquel Luis Fabiano scintille de mille feux. Le Brésilien mène le bal des buteurs avec 20 réalisations. Frédéric Kanouté ne démord pas également. L’attaquant des Eléphants attend son heure. Vivement qu’elle arrive au plus tôt.
DINDANE, LA DECEPTION LENSOISE
Jean Pierre Papin, l’entraîneur de Lens, ne devrait plus tenir le même langage, lui qui soutenait, avant le mercato hivernal, qu’Aruna Dindané était seul en attaque et cette situation le desservait fortement. C’est que « Dangerman » n’a jamais vraiment montré la pleine mesure de ses capacités. Depuis son arrivée à la Gaillette (centre d’entraînement de Lens), l’ancien Académicien n’a jamais eu une évolution linéaire.
Aux montées vertigineuses se succèdent des baisses de forme écoeurantes. Conséquence, la Dindane de la saison dernière et celui du présent exercice sont deux copies tout à fait différentes. Bloqué à cinq réalisations en Ligue 1, le binôme de Drogba en sélection n’a fait parler la poudre qu’une seule fois depuis son retour de la CAN. C’était en Coupe de la Ligue. Du coup, les inconditionnels des Sang et Or ont embouché la trompette des critiques.
« Dindane n’a jamais eu le sens du collectif. En plus quand il se procure une occasion, il la vendange régulièrement en faisant des gris-gris au lieu de tirer en première intention », se plaint un supporter sur le site du club. Une volée de bois vert entre autres qui en dit long sur le balbutiement du joueur. Lequel avait déjà montré des signes d’inquiétude à la CAN au Ghana.

Le Sport

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