La deuxième partie du Tour la REI sera lancée le 25 juillet prochain à Abengourou après la première manche en avril dernier. Pourquoi cette 2è manche ? 
Le tour la REI est né en 1986 à Bondoukou dans l’Est du pays. Donc, il fallait rendre à César ce qui est à César. Cette ville a été pendant longtemps le point de départ et d’arrivée du tour cycliste. Ce sont donc ces dernières années, à l’image de tous les pays du monde où les courses se terminent dans la capitale que nous avons délocalisé l’arrivée à Abidjan. C’est pour aussi rendre hommage à la population de cette ville qui a été à la base même de naissance de cette compétition. Car au départ tous les participants logeaient chez les habitants d'autant qu’il n’y avait pas d’hôtels. Et c’est aussi pour faire démentir ceux qui pensent que le tour de l'Est est atrophié. Il était donc nécessaire d’organiser cette seconde partie de la compétition pour faire comprendre que la REI n’est pas morte ou délocalisée au Centre, mais qu'elle reste toujours à l'Est. 
Quel sera le must de cette seconde phase ? 
La cerise sur le gâteau de le seconde phase du tour, c’est la ville de Bouna qui recevra la caravane. Cette ville fait partie intégrante de l’est ivoirien. La dernière fois qu’elle accueilli cette compétition c’était en juin 2002 comme d’habitude. Et après il y a eu la crise. Aujourd’hui nous avons décidé de repartir à Bouna qui fait son retour dans le circuit de cette compétition dix ans après.  
Comment va se dérouler techniquement cette compétition ?  
Nous avions déjà le tracé qui était déjà fait seulement que c’est l’étape de Bouna qui s’est ajouté. Nous partons d’Abengourou le mercredi pour terminer à Bondoukou le dimanche. Abengourou –Niablé-Abengourou, ensuite il y aura Agnibilekrou. Il faut dire que le Maire de cette ville, le professeur Kouakou Dja qui a longtemps accueilli la caravane été était décédé. Et on ne pouvait pas aller danser là-bas alors que nos frères étaient en deuil. Nous allons lui rendre hommage. Pour cela il y a aura pour la premier fois un circuit fermé dans cette ville. C’est aussi cela qui a motivé le report de cette compétition. Donc après cette ville on sa se rendre à Bouna et revenir sur Bondoukou où il y aura un circuit fermé pour clore la course. Après il y aura l’étape Agnibilekrou, Koun-Fao-Tanda qui fait 80 kilomètres. Après un transbordement à Bondoukou, on va faire la grande étape Bondoukou-Bouna logue de 160 kilomètres. Le samedi 29, il y aura l’apothéose dans la ville aux milles mosquées avec la course contre la montre de 40,4 kilomètres pour départager les coureurs.  
Confirmez-vous que Cette course est exclusivement réservée aux coureurs locaux? 
Effectivement ! Je l’avais déjà annoncé. Lors de la première partie, nous avons fait venir des équipes internationales, que nous n’allons pas déplacer pour venir seulement faire cinq étapes. Nous allons donner une chance aux clubs locaux de savourer cette course. C’est ainsi qu’on aura six équipes locales: As cavel, Soa, meilleure équipe de la première manche, l’Asfa Moossou, le Vélo club Adjamé , l’Aspot de Treichville et l’ASI d’Abengourou. Nous aurons un peloton d’environ 40 coureurs.  
Les sponsors sont-ils prêts à vous  accompagner pour cette 2è partie ? 
Je tiens à préciser que les sponsors qui étaient là, pour ne rien vous cacher, ont déjà payer pour tout le tour. Seulement, il y a le sponsor leader, qui pour des problèmes internes avait fait défection lors de la première manche, et est de retour. C’est la Lonaci qui revient prendre sa place. J’ai fais la reconnaissance et j’ai visité tous les responsables politiques, administratifs, traditionnels... Nous sommes prêts pour donner le premier coup de pédale. Et l’Est n’attend que la compétition.  
Alexis Kouahio, Source Le Sport