La Fédération internationale de natation a annoncé lundi dans un rapport avoir accru les contrôles antidopage visant les nageurs chinois en lice aux Jeux Olympiques de Paris. Ces contrôles seront effectués dans la mesure du possible par une autorité de prélèvement d'échantillons autre que CHINADA, et leurs résultats analysés en dehors de Chine, est-il ajouté.

L'International Testing Agency (ITA) va ainsi tester « un certain nombre d'athlètes issus de nations spécifiques » quatre fois « entre le 1er janvier et l'ouverture des Jeux Olympiques 2024 », est-il écrit dans un rapport publié lundi par World Aquatics. « Un certain nombre d'autres athlètes, dont les athlètes chinois prenant part aux Jeux Olympiques de Paris, seront testés par l'ITA pas moins de huit fois au cours de cette période. »

Afin de rétablir la confiance avec les athlètes et les entraîneurs, un panel chargé d'examiner la façon dont l'instance internationale avait géré cette affaire et constitué de cinq membres (il comprenait notamment Florent Manaudou) a recommandé à World Aquatics d'intensifier sa communication envers les nageurs et de publier systématiquement les informations concernant les athlètes suspendus pour des infractions potentielles aux règles antidopage.

« Le comité n'a identifié aucune irrégularité, mauvaise gestion ou dissimulation de la part de World Aquatics », est-il précisé dans le rapport publié lundi, l'AMA se réjouissant lundi des conclusions du rapport, qui ne relève « aucune preuve de fautes ».