Jeux paralympiques 2024 : Les athlètes avec le logo des anneaux olympiques risquent une sanction
Jeux paralympiques 2024 : Les athlètes avec le logo des anneaux olympiques risquent une sanction
Visibles sur de nombreux corps d’athlètes pendant la quinzaine des JO de Paris 2024, les anneaux olympiques ne risquent pas d’être vus à la télévision pendant les Jeux paralympiques, dans les semaines à venir (28 août-8 septembre). Et pour une raison toute simple : un tatouage représentant le symbole des Jeux est interdit par le Comité international paralympique (CIP), qui régit les Jeux paralympiques depuis la première édition, à Rome en 1960.
Comme lors des Jeux olympiques, la «publicité corporelle» est strictement interdite, ou au moins très encadrée. Mais à la différence de la quinzaine olympique, où les anneaux imaginés par Pierre de Coubertin représentent la marque du Comité international olympique (CIO), le CIP n’autorise pas leur présence sur le corps des athlètes. Une règle introduite en 2012 à Londres et renforcée à partir des Jeux de Rio en 2016. Cette même année, le nageur britannique Josef Craig, champion paralympique à Londres, avait été disqualifié des championnats d’Europe pour avoir exhibé ce tatouage.
«Les publicités sur le corps ne sont en aucune façon autorisées, que ce soit les symboles et les tatouages», stipule le CIP, qui a rappelé cette règle aux athlètes paralympiques attendus à Paris. Seule exception à la règle : le logo des Jeux paralympiques, le fameux «Agitos» qui trône notamment au sommet de l’Arc de Triomphe, pourra être lui exhibé fièrement par les compétiteurs. À l’inverse, si ces derniers ne recouvrent pas de quelconque manière leurs tatouages, ils encourent une disqualification.