Copa Barry, l’ange gardien
Plus que le Zambien Mwenee, le dernier rempart des Eléphants, aligné à cinq reprises par François Zahoui, est sûrement le meilleur gardien de cette CAN 2012. Infranchissable, rassurant et très performant, Copa Barry a réalisé une CAN de très belle facture. Ses parades et reflexes incroyables ont sauvé à plusieurs reprises une équipe ivoirienne qui a concédé beaucoup d’occasions. Copa, qui a quitté le tournoi sans encaisser le moindre but, a montré tout son talent et fermé le claquet à ses détracteurs.
Jean-Jacques Gosso Gosso, le « Polyvaillant »
Certes, il fait  partie de l’équipe depuis deux ans. Mais qui connaissait véritablement Jean-Jacques Gosso Gosso avant cette CAN ? Peu de personnes. D’ailleurs, le joueur d’Orduspor, titularisé cinq fois, n’était pas parti pour faire partie de l’équipe type de François Zahoui. C’est la blessure de Kafoumba Coulibaly et la suspension de Didier Zokora qui ont permis à l’ancien Monégasque de débuter la compétition dans la peau d’un titulaire. Le grand mérite de ce joueur de devoir est qu’il a fermement saisi sa chance et démontrer par son abattage et son volume de jeu qu’il méritait bien de figurer dans le onze titulaire. Milieu de terrain, Gosso a fait jouer sa polyvalence pour s’imposer au poste de latéral droit. Il aura été la grande révélation ivoirienne.
Kolo Touré, solide aux postes
Arrivé à Malabo escorté de quelques inquiétudes sur sa compétitivité du fait de son inactivité à Manchester City, le frère aîné de Yaya Touré a finalement rassuré son monde et balayé tous les doutes. Solide, concentré, jamais dépassé, le vice-capitaine ivoirien s’est montré sous un meilleur jour en Guinée Equatoriale et au Gabon. Expérimenté, Kolo a commandé en maître l’arrière garde des Pachydermes ivoiriens au cours des six rencontres livrées par son équipe. Particulièrement brillant en finale, le Citizen aurait aimé remporter cette CAN, mais le sort en a décidé autrement.
Souleman Bamba, le résistant
Souvent, le destin se tient à peu de choses. Si Didier Zokora n’avait pas été suspendu pour le premier match des Eléphants contre le Soudan, Souleman Bamba aurait sûrement vécu la CAN depuis le banc de touche. Après un premier match passable, le colosse défenseur de Leicester City a rapidement retrouvé ses marques et formé un duo impeccable avec Kolo Touré dans l’axe de la défense. Grâce à ses excellentes prestations à cette campagne africaine, Bamba est bien parti pour être incontournable en défense. Comme Kolo, il a lui aussi disputé tous les six matches des Eléphants.
Par Abdoul KAPO