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Can 2012 – Eléphants : Trop prévisibles !

CAN

Can 2012 – Eléphants : Trop prévisibles !

14 February 2012 0
Trop prévisibles !

 
 
En six ans, soit trois Can, le groupe de la Côte d’Ivoire ne s’est pas beaucoup élargi. A François Zahoui, il faut reconnaître le mérite d’avoir lancé dans le bain des garçons comme Max Gradel, Bony Willfried et même Gosso gosso et Ya Konan. Des joueurs qui ont gagné en temps de jeu. Seulement, le technicien ivoirien les  a-t-il vraiment utilisés pour tenter de réels coups tactiques ?
 
Le fait est que le onze de départ ivoirien est devenu assez prévisible ses dernières années. Et ça, tous ceux qui suivent de près cette équipe ivoirienne l’ont bien remarqué. Manifestement, Hervé Renard en fait partie. Sans remettre en cause le talent des joueurs cadres, qui malheureusement ne s’est pas beaucoup exprimé collectivement, il faut reconnaitre que certains parmi eux n’ont plus leur vista des années passés.
 
Pis, avec des joueurs surmédiatisés dont les performances sont disséqués à chaque match, François Zahoui aurait du tenter des coups tactiques. En injectant des joueurs neufs. N’a-t-il pas lui-même confié que cette Can se gagnerait avec 23 joueurs? Aujourd’hui, il peut être heureux d’avoir été le coach qui a révélé Gosso gosso sur le flanc droit des Eléphants. Un choix bien improbable ! Il peut être heureux d’avoir été celui qui a montré que Max Gradel était un joueur de premier choix.
 
Si l’entraineur peut se tromper dans ses choix – ce qui fait partie du jeu – il a cependant le devoir de varier son organisation et le choix de ses hommes. Tous le monde est d’avis que l’équipe de « banquetteurs » qui a battu l’Angola en troisième match de poule, offrait un jeu frais, moins individualiste, et plus consistant. On pourra penser que l’enjeu n’était pas le même. Mais, souvent, comme la Zambie a pu le prouver dans cette Can, des joueurs moins côtés offrent le côté imprévisible qui fait la différence dans un tournoi.
 
Les onze entrants ivoiriens sont devenus trop prévisibles. Hassan Shetata, le sélectionneur égyptien s’en était délecté en 2008. Hervé Renard de même cette année. Attention, il faut travailler à surprendre les adversaires qui connaissent désormais assez bien cette équipe ivoirienne.
 
Sylvain Mel

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