Le nul vierge de la Côte d’Ivoire face au Burkina Faso a beaucoup affecté Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Eléphants. Très déçu par l’issue de la rencontre mais aussi par le choix tactique des Etalons, Vahid sait ce qu’il reste à faire pour continuer la route.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Pour le standing que revêt son équipe super favorite de la 27e édition de la CAN, le nul (0-0) face au Burkina Faso dénote d’un manque de réalisme des Eléphants. Et ce même si l’adversaire en face a refusé le jeu. «Normalement je devrais être déçu par ce match. Je ne pense pas que mon équipe ait été mauvaise, elle s'est créée beaucoup d'occasions mais elle a joué contre une équipe qui a refusé de jouer. On a essayé de construire le jeu pendant que l'adversaire essayait de le bloquer», a-t-il déploré après la rencontre.
 
Une option de jeu qui est restée au travers de la gorge du manager franco-bosniaque qui reste pourtant convaincu de la force de frappe de son attaque. «Ca m'a fait mal mais je sais que mon équipe peut être beaucoup plus efficace. On a manqué de chance, de réalisme et même si je suis déçu, on n'a pas dit notre dernier mot».
 
En ce qui concerne l’état d’esprit, Vahid Halilhodzic n’a senti aucun complexe «de supériorité» de la part de ses joueurs. Diminué physiquement surement par la forte chaleur de Cabinda, Vahid évoque le cas du retrait du Togo dont le retrait revêt un handicap. «Physiquement, ce n'était pas facile, les joueurs ont souffert. Ce soir, on a dépensé beaucoup d'énergie. On a aussi été très désavantagé par l'absence du Togo».
 
Mais pour revenir au match, Vahid n’a pas voulu se prononcer sur les deux penaltys refusés à la Côte d’Ivoire par M. Benaceur, même s’il a de bonnes raisons. «Sur deux tacles, je ne sais pas s'il y avait penalty. Un arbitre de touche est venu me dire dans mon vestiaire qu'il y en avait au moins un. Mais je ne veux pas entrer là-dedans, alors je ne me prononce pas». Tout ceci fait à présent du passé et pour entrevoir le futur en clair à la CAN 2010, «On est maintenant obligé de gagner pour passer».
 
Par Patrick GUITEY