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Transfert- Nice : Retour sur le retour de Baky

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Transfert- Nice : Retour sur le retour de Baky

15 July 2008 0
Retour sur le retour de Baky

Il est 8h10, hier. Frédéric Antonetti est déjà sur le terrain du stade Charles-Ehrmann. Le soleil est radieux, le vent moins violent qu'à Marseille. Derrière Cyril Rool et Olivier Echouafni, Bakari Koné sort du vestiaire. Attendu par ses dirigeants après un arrêt maladie d'une semaine, il est bel et bien présent.
Au programme: une bonne couche de physique (2x15mn), un peu de ballon et de la musculation pour terminer la matinée avec 29 exercices de musculation, à raison de 20secondes chacun. Bakari Koné se trouve dans le troisième groupe. Nicolas Dyon, le préparateur physique encourage les troupes : "Je sais, c'est dur après le week-end. Allez, on met en route."
9 heures. Maurice Cohen arrive devant le siège et se gare. Il prend sa sacoche et monte directement dans son bureau. Derrière les grilles, une quarantaine de supporters s'installe. Les discussions sont variées. Et puis l'un d'eux s'exprime : "Bon, il est là ou il est déjà à La Commanderie ?" Koné n'a pas échappé à l'oeil averti d'un gamin de 6ans : "Papa, il est là. Tu as vu, il s'est coupé les cheveux." La séance avance dans une matinée calme. Baki travaille, mais a l'air absent. Une femme d'une cinquantaine d'années s'interroge : "À quoi ça sert de retenir un joueur contre son gré? S'il ne veut jouer plus avec nous, autant qu'il s'éclate ailleurs."
Le propos est contredit une dizaine de mètres plus loin : "Le PSG a offert 12M€ et il ne veut pas y aller. Il est buté, il ne veut entendre parler que de l'OM. De toute façon, c'est l'OM ou en CFA. S'il reste, il faut lui faire payer d'avoir rencontré Diouf sans avoir prévenu Cohen. Ça ne se fait pas." Malgré cette position, on ne perçoit pas de véhémence, ni dans le verbe ni dans l'expression.
À 9h45, Koné est le premier à quitter l'aire de jeu. Il est en chaussettes, pousse le portail. Un gamin l'interpelle : "Hé, Koné, tu peux me signer un autographe, s'il te plaît sur le maillot ?" Bakari obtempère. Il traverse la rue menant aux vestiaires, passe devant plusieurs supporters, mais aucun mot n'est échangé. "C'est terrible, se fend un supporter. Dès que nous avons un joueur au-dessus du lot, il s'en va. On paie notre manque d'infrastructures. Nice est la cinquième ville de France et on n'a rien. Comment voulez-vous que les joueurs ne soient pas attirés par un club qui leur promet la Ligue des champions ?"
Il est près de 10h15. Les joueurs quittent le centre d'entraînement. Rool enfile son casque avant d'enfourcher un scooter… À l'opposé, Bakari sort par une autre issue et marche tranquillement vers son véhicule. Au moment où il met le contact, nous l'interpellons. Sans sourciller, il baisse sa vitre, avec le sourire : "Je préfère ne pas m'exprimer sur cette affaire, nous dit-il. Je sais que ça va se régler, mais je ne peux pas vous dire quand." Et le moral ? "Ah, ça, du matin au soir, il est bon." Maurice Cohen a une notion plus précise.
Sur les coups de 11 heures, il retourne à sa voiture : "Voir Baki ce matin est une bonne nouvelle. Notre souhait est de le conserver. Nous avons donné jusqu'au 15 juillet. Ce n'est pas un ultimatum, mais une décision du club. Nous n'allons quand même pas préparer le championnat le 5 août ! Si à cette date, nous n'avons rien de concret, il restera dans notre effectif." Frédéric Antonetti ne modifie pas la tonalité présidentielle : "Si on parle du 15 juillet, c'est que nous avons besoin, nous aussi, d'exister un tout petit peu. Je n'ai aucun souci sur son implication s'il reste finalement avec nous." Et l'entraîneur niçois conclut par une révélation matinale : "Vous avez vu, plus il s'entraîne avec moi, plus il devient meilleur." Ça coûte combien de millions de plus ça ?
Source: laprovence.com

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