Quel est le mobile de votre présence en Côte d’Ivoire ?
C’est la sensibilisation sur la sécurité routière. Il y a tous les ans, sur les routes, 1, 3 million de morts et 50 millions de blessés et que 90 %.  La FIA supporte donc totalement la décennie d’action qui est une déclaration des Nations Unies, démarrée en 2011 et va jusqu’à 2020. Quatre-vingt dix pourcent (90 %) des accidents de la route se déroulent dans les pays en voie de développement comme la Côte d’Ivoire. Il y a donc évidement des mesures et des programmes d’action à apprendre et à appliquer sur la prochaine décade, notamment en matière d’Education, d’amélioration des Infrastructures routière et également de l’état des véhicules. Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, il y a donc l’éducation à revoir à renforcer à imposer des dispositions qui sont extrêmement simple comme mettre sa ceinture de sécurité ou un casque lorsqu’on conduit une moto, respecter les limitations de vitesse, ne pas conduire lorsqu’on est ivre. Et puis, les pays doivent s’assurer d’une modernisation des infrastructures routières et du bon état des véhicules qui sont sur les routes.
 
Est-ce que la FIA propose quelque chose pour l’amélioration à la diversité du code de sécurité routière ?
 
Bien sûr. Cela se passe dans le respect des règlements des limitations de vitesse. J’ai abordé toutes ces questions de sécurité routière avec des membres du gouvernement ivoirien que j’ai rencontré : les Ministres du sport,  des transports et de l’Industrie. J’ai été satisfait de recevoir une écoute par l’ensemble de ces personnalités. Avec la FIA,  nous ferons tout pour être proche de votre pays pour améliorer la situation.
 
Quel apport de la FIA, à l’amélioration du code de la sécurité routière ?
 
Il y a des progrès sensationnels qui ont été effectués dans la compétition automobile. Souvenez-vous de ce qui était la situation des courses en circuit où il y avait beaucoup d’accidents et de morts. Mais aujourd’hui, grâce à un travail bien détaillé, dans la conception des voitures, dans la réglementation, également sur les équipements des pilotes, l’aménagement des circuits, on a fait des progrès sensationnels, qui ne sont pas pour autant terminés. Tous les jours, il faut se dire qu’on peut progresser. Ça fait partie du moteur de notre vie quel que soit le domaine où on exerce.
 
L’Afrique n’a aucune compétition au calendrier de la FIA ? N’y a t-il pas quelque chose à faire pour corriger cela ?
 
Si, l’Afrique doit être représentée au niveau international comme ce fut le cas il y a quelques années en arrière. Il y a eu le Rallye Côte d’Ivoire, le Safari Rallye du Kenya et également des circuits en Afrique du Sud. L’Afrique a donc eu une présence plus importante de la compétition automobile au haut niveau, mais je suis convaincu que l’Afrique a traversé des moments difficiles, cependant c’est une contrée extrêmement positive, ambitieuse. Il est certain que nous reverrons  à terme des épreuves internationales dans vos magnifiques pays.
 
Pour le moment, l’Afrique a soif de son Rallye Paris-Dakar ?
 
Oui, ça montre aujourd’hui l’importance d’une marque, d’un label comme le Dakar. Puisse que pour des problèmes malheureusement politiques, le Dakar ne peut se dérouler sur les routes et pistes traditionnelles. Cependant cette course a gardé son nom, bien qu’il se déroule maintenant en Amérique latine.
 
Il y a donc nécessité que le Dakar revienne en Afrique ?
 
Oui, mais cette compétition n’appartient pas directement à la FIA. Mais la FIA par contre organise avec un certain nombre de pays des championnats nationaux. Et il y a un championnat africain des rallies qui est en pleine expansion.
 
Recueillis par Alexis KOUAHIO