Comme se fut le cas pour le front social en Côte d’Ivoire aux dernières heures de la crise militaire, tous les fonts aux 2es Jeux de l’ASEPAO sont en ébullition. Athlètes, encadreurs, officiels et journalistes sont en grève contre le comité local d’organisation.
Les Athlètes veulent leur pécule…A 24 heures du terme des compétitions comme prévu par le programme officiel des jeux de l’ASEPAO, certains athlètes ivoiriens réclament encore leurs primes, pendant que d’autres en ont reçu une moitié. Ce casse tête chinois pour le comité d’organisation qui ne devrait normalement pas l’être porte atteinte au bon déroulement des compétitions.
Les encadreurs aussiMême son de cloche du côté des encadreurs. «On ne peut pas comprendre que nos athlètes soient payés et pas nous», déclarait l’un des responsables de l’équipe masculine de football de l’INP. Une observation reprise en chœur par l’ensemble des encadreurs ivoiriens qui menacent de retirer leurs poulains des jeux si leur demande n’est pas prise en compte par les responsables de l’INP.
Les journalistes veulent du respect Alimentant la grande vague médiatique autour des jeux, les journalistes ivoiriens à Yamoussoukro au-delà de leur pécule partiellement visité, réclament du respect du comité d’organisation qui ne communique pas assez sur les différents événements qui entachent le bon déroulement des jeux. Une demande à laquelle le Pr Ado Gossan, Président de l’ASEPAO et Directeur Général de l’INPHB, est descendu dans l’arène pour répondre.
Le Nigeria aime le foraitAu basket masculin comme au football, les Nigérians ont tous déclaré forfait alors qu’ils étaient menés au score par les équipe de l’INPHB. Des forfaits qui devraient se transformer en gain pour les Ivoiriens qui en football se hissent en demi-finale quand les basketteurs s’invitent pour la finale.
Par Patrick GUITEY à Yamoussoukro