Le feu couvait depuis le démarrage des jeux et la flamme à failli jeter de la cendre dans le déroulement des compétitions ce mardi 30 à l’INPHB. Mais l’incendie annoncée a été bien circonscrite grâce à la bonne manœuvre du comité d’organisation des jeux.
La matinée du mardi a été marquée par l’arrêt des compétitions sur les sites des 2es Jeux de l’ASEPAO. Un arrêt loin d’être la conséquence heureuse de la fête du Ramadan. Car les athlètes et les officiels des matchs n’avaient, eux, rien à se mettre sous la dent à cause « de pécule impayé ». Informations confirmées par le Président du Comité d’Organisation des Jeux, M. Paul Brou Dégré lors de la conférence de presse animée dans l’après du même mardi. . «Les officiels ont fait un break pour des problèmes de pécule», a-t-il déclaré. 
Alors qu’après discussion avec l’ensemble des encadreurs des 188 athlètes qui composent la délégation sportive de l’INPHB la prime journalière par jour culminait à 10.000 CFA, les athlètes, à qui les magnifiques performances montaient sûrement à la tête exigeaient 250.000 CFA par jour. Une revendication à laquelle s’ajoutait celle des arbitres toujours du même ordre financier. Exigences inopinées qui ont entraîné le Président du CO-ASEPAO 2008 dans un «tourbillon» calmé après plusieurs tractations en présence du Président de l’ASEPAO, le Pr Ado Gossan.
«Après ce break, je puis vous assurer que la fête continuera sans aucune autre interruption», a rassuré M. Dégré Paul. Assurance constatée sur le terrain où les compétitions individuelles battent à présent leur plein. Quant à l’autre incident du dimanche dernier, le Président du CO-ASEPAO a assuré que l’étudiant du Bauchi Polytechnic  du Nigeria qui a agressé un officiel et mis à mal le filet du terrain de Volley-ball de l’INP Sud, sera sanctionné par la commission technique des jeux suite.
Par Patrick GUITEY à Yamoussoukro