Des jeux, des médailles, des joies et des déceptions. Traditionnelle routine de toutes compétitions dont les 2es festivités sportives de l’ASEPAO n’échappe pas. Un déroulement normal qui n’empêche pas n’inhabituel, comme le chaudron des jeux qui perd ses flammes.
Free day pour tous sauf…La journée du mercredi a été déclarée quartier libre pour tous les athlètes des sports collectifs des jeux de l’ASEPAO. L’occasion a été donnée aux délégations étrangères de visiter les sites touristiques de la ville de Yamoussoukro. Une mesure qui ne touche pas les athlètes des sports individuels qui devront attendre avant de revêtir leurs habits de touristes.
Le chaudron perd sa flammeAussi universitaires soient-ils, les jeux qui peuplent le monde du sport sont illuminés durant toute leur durée par une flamme olympique. Pour ceux de l’ASEPAO, elle n’a duré que le temps de la cérémonie d’ouverture. Le chaudron est donc sans flamme pour, dit-on, économiser du gaz devenu onéreux en terre ivoirienne.
La police s’afficheLes événements malheureux qui ont entraîné l’agression d’un officiel de match par un athlète nigérian ont alerté les organisateurs de jeux. Pour dissuader tout autre acteur, la police de Yamoussoukro, discrète il y a quelques temps, s’affiche à présent sur les sites des jeux.
Chut… on se dépisteUn esprit sain dans un corps sain. Ce slogan des 2es Jeux de l’ASEPAO se traduit sur le terrain où les athlètes et l’ensemble des spectateurs des compétitions sont appelés par la Croix Rouge à effectuer leur test de dépistage du VIH SIDA. Si tous n’y ont pas encore répondu, quelques uns (ues) se jettent courageusement à l’eau.  Par Patrick GUITEY à Yamoussoukro