L’Ivoirienne Bah Mariam monte sur le tatami, mercredi, pour affronter la Néo-Zélandais Cheong Robin dans la catégorie des moins de 57 kg pour le premier tour du tournoi olympique de Taekwendo. Se sachant attendu par toute la Côte d’Ivoire, Bah entend se battre «comme un soldat». Bah Mariam, comment vous abordez le combat demain ?
Je suis prête physiquement et moralement. Je n’ai pas de problème particulier. C’est vrai que nous avons été confrontées à quelques difficultés pendant la préparation, mais pour moi le moment de compétir est venu. Il y aura plusieurs combats, mais Je vais aborder chaque combat comme une finale.
Quel est votre commentaire sur le tirage au sort?
Je n’ai pas de commentaires particuliers à faire sur le tirage au sort. C’est comme dans l’armée, je suis comme un soldat, quand on va au front, c’est pour combattre. Le tirage est fait et je suis obligée de faire avec. Je connais quelques unes de mes adversaires, mais je ne les croise pas au premier tour. Je ne connais pas réellement celle que je vais croiser au premier tour.
Quel est votre objectif  à l’heure où la Côte d’Ivoire n’a pas encore glané la moindre médaille ?
Mon ambition est de repartir de Pékin avec quelque chose quelle que soit la couleur. Je mesure le poids de la confiance placée en nous par les Ivoiriens, mais je préfère ne même pas penser à cela parce que si j’y pense, je ne pourrai pas me concentrer sur ma compétition. Je prends la chose comme une compétition normale tout en sachant que j’ai un grand challenge à relever.
Au vu de vos adversaires pensez-vous avoir les armes pour prétendre au podium ?
Je pense que oui parce que j’ai fais toute ma formation avec Maître Tadjou que je remercie beaucoup. Par la suite j’ai bénéficié d’un stage aux Etats Unis où j’ai fais neuf mois au centre de Patrick Remarck avec qui j’ai beaucoup appris. Aux Etats Unis, j’ai rencontré beaucoup de personnes et des combattantes aussi. Cela m’a permis d’accroître mon expérience. J’ai beaucoup appris sur le plan technique, de nouvelles techniques. Les compétitions internationales auxquelles j’ai pris part m’ont beaucoup apporté. J’ai même croisé l’une des filles qui sont ici à Pékin comme moi. Je pense que je suis armée pour la compétition.
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