Aruna Dindane est la star de la chronique de ce mercato hivernal. Malgré sa longue période d’indisponibilité, l’attaquant international ivoirien est convoité par une meute de clubs. Le concerné qui est au cœur de toutes les rumeurs, fait le point et affiche son amour pour l’OM.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Aruna, bientôt c’est l’ouverture du mercato hivernal. Serez-vous toujours lensois après le 31 janvier, date de la clôture de ce marché ?

Jusqu’à preuve du contraire, je suis sous contrat avec le RC Lens. Je suis donc un joueur de Lens.

Vous êtes beaucoup sollicité sur le marché. Allez-vous décliner toutes ces offres ?

C’est vrai que je ne manque pas de contacts. Mais je n’en fais pas une fixation. Forcément, il y a des offres qui ne se refusent pas. Si de telles propositions se présentent, j’analyserai avec  mon agent. Et voir ce qu’il y a lieu de faire. Si j’estime que la proposition est bonne, je pourrai effectivement partir. Mais pas n’importe comment. Il faudrait que mon club s’en tire lui aussi à bon compte.

Avez-vous déjà évoqué votre avenir avec votre président ?

Le président, nous sommes en contact permanent. Lui et moi avons déjà effectivement évoqué mon cas. Il ne serait pas contre mon départ si une bonne offre pour le club et moi-même se présentait. Le président est très compréhensif. Je pense qu’il ne ferait pas de difficultés si une bonne offre se présentait.

Avez-vous une idée des clubs qui te convoitent ?

Bien sûr. Il y a aussi beaucoup de rumeurs. Mais, je connais les clubs qui sont réellement en piste pour me recruter.

On peut avoir quelques noms ?

Ce sont les mêmes dont on la presse parle. Je sais seulement que des clubs anglais et français sont vraiment sérieux dans leur entreprise.

Marseille est sur la liste ? Tu y retrouveras notamment Baky Koné avec qui vous aviez été formé à l’ASEC Mimosas…

Marseille est un club qui me plait beaucoup. Il a un public merveilleux et une histoire. L’OM fait partie des clubs de légende. En tout cas, c’est un club qui ne me laisse pas indifférent. Si ses dirigeants me contactent, j’étudierai leur proposition avec grande attention.

Dans tout ça, avez-vous une préférence particulière pour un championnat donné ?

Ma priorité est de retrouver les terrains. Le reste suivra bien évidemment.  Il y a trop longtemps (depuis six mois après son opération au genou) que je n’ai pas joué au football. Franchement, je ne privilégie aucun championnat, ni aucune piste. Je sais de quoi je suis capable. Si un club me donne l’opportunité de jouer, je prouverai toutes mes qualités. Avec ce que j’ai vécu, je suis désormais plus fort mentalement et à tous les niveaux.

Justement, comment se porte votre genou ?

Mon genou va bien. Je pense être au bout du calvaire. Cela n’a pas été facile étant donné que c’était la première grave blessure de ma carrière. Cette difficile passe tire à sa fin. Aujourd’hui, ça va et je me sens bien.
 
Par Abdoul KAPO