Arrivé chez les Yéyés en pompier, Aby Yao est sur le point de réussir sa difficile mission. A deux journées du terme du Championnat, le Stade d’Abidjan n’est plus relégable. Avec deux points d’avance sur le premier relégable, les Bleu et Rouge ont leur destin entre les pieds. Mais Aby Yao sait que sa troupe n’a le droit à aucun faux pas.
Quel sentiment avez-vous après ce match nul réalisé contre l’Africa Sports?
Nous sommes satisfaits de ce résultat. C’est quand même contre le vice-champion de Côte d’Ivoire qu’on a joué. Même si on espérait gagner cette partie, on va se contenter du point du nul.
Pourtant, vous aviez la possibilité d’obtenir plus qu’un match nul ? On a eu l’impression que vous n’avez cherché à gagner.
C’est vrai. Si on avait forcé un peu les choses, si on avait été plus efficaces en phases offensives en concrétisant notamment les occasions qu’on s’est offertes, on pouvait obtenir les trois points. Mais, on va se contenter de ce point pris. L’essentiel, c’est qu’on n’a pas perdu. N’oubliez pas qu’on revient de loin.
Vous croyez toujours au maintien de votre équipe ?
Evidemment. Si je ne croyais pas, je n’aurai pas pris cette équipe en main. A mon arrivée, l’équipe était relégable, à six points du premier non-relégable. Aujourd’hui, on est le premier non-relégable. On a même deux points d’avance sur notre poursuivant direct. Pour maintenir le Stade, il nous faut des points. On va essayer d’en prendre le maximum sur les deux matches qui nous restent à disputer. On va continuer à travailler. Seul le travail peut nous permettre de sauver ce club.
Par Abdoul KAPO