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Euro 2008/ Russie : Au bon souvenir du passé

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Euro 2008/ Russie : Au bon souvenir du passé

6 June 2008 0
Au bon souvenir du passé

Sport-ivoire.ci poursuit sa présentation individuelle des seize équipes participant à l’Euro 2008 conjointement organisée en Suisse et en Autriche. Gros plan sur la Russie qui affrontera la Suède, l’Espagne et la Grèce dans la poule D.
La Russie est une grosse énigme à cet Euro. On éprouve en effet du mal à cerner l’objectif et les capacités de cette équipe dont le point fort demeure à regarder de près son entraîneur. Mais, cette vision n’est- elle pas trop réductrice quand on sait que les Russes se sont qualifiés à la régulière. Ce que n’a pas réussi par exemple une équipe comme l’Angleterre. La star : Yuri Zhirkov
Selon le mode de transcription du cyrillique, Zhirkov change d’orthographe. Le phénomène porte en lui le phénomène zh’, qui en russe comme en chinois, revêt la prononciation d’un j’ français. J comme joueur pour cet ailier gauche trépidant du CSKA Moscou. Excellent piston sur le flanc gauche, il est surnommé le Ronaldinho russe, pour sa capacité à provoquer et à centrer dans n’importe quelle position. 2005, année d’éclosion. Son club remporte le championnat, la Coupe de Russie, et la Coupe UEFA en terre hostile, à l’issue d’une remontée insoupçonnée au stade Alvalade (3-1 contre le Sporting Portugal). Décisif, il a inscrit le but du 2-1, Zhirkov récidive deux ans plus tard, cette fois en Ligue des champions. Il inscrit le plus beau but de la compétition, un slalom de cinquante mètres époustouflants au cœur de la défense, sombrero compris, où tour à tour Mahdavikia, Laas, Reinhardt, Atouba et le portier Wächter cèdent, humiliés par tant de talent. L’enfant de Tambov n’aura pas 25 ans à l’Euro. Et probablement moins de sélections. Mais Guus Hiddink l’utilise régulièrement à gauche d’un milieu à cinq, à l’inverse de joueurs boudés comme Akinfeev, Smertine, Izmaïlov ou Titov.
Le sélectionneur : Guus Hiddink
L’ex- sélectionneur des Pays- bas est dans une période faste. Mais ce ne fut pas toujours aussi rose pour l’ancien joueur quelconque de De Graafschap. Brillant à la tête du PSV (Ligue des champions 88), il a déçu sur le banc des Oranje ou du Real Madrid, incapable de concrétiser la supériorité de ses effectifs. Depuis 2001, tout ce qu’il touche se transforme en or. Sous ses ordres, les joueurs paraissent trop bien préparés, insensibles à l’effort. Le magicien sélectionneur a mené la Corée du Sud en demi- finale de « sa » Coupe du monde en 2002, puis porté l’Australie en huitièmes de finale du dernier Mondial en Allemagne, tout en offrant au PSV Eindhoven trois titres nationaux et une demi- finale de Ligue des champions. Apprécié pour son football dynamique, il prend en main avec quelque scepticisme les destinées de la sélection russe. « Russe » Hiddink est parvenu à l’improbable qualification pour l’Euro, malgré une défaite en Israël à quelques encablures de l’arrivée. L’Angleterre qu’il a éliminée, lui a fait une cour vaine.
Le passé européen : 1960
L’Orient de l’Europe, objet de toutes les craintes et attirances, a inauguré de main de maître le championnat d’Europe en 1960. Dernier rempart de la sélection soviétique, le fidèle sociétaire du Dinamo Moscou, l’araignée noire imprenable sur sa ligne, Lev Yachine, seul gardien Ballon d’Or de l’histoire (1963). Aux avant- postes, les virevoltants Ponedelnik, Metreveli ou Ivanov. Devant cette armada, la Hongrie s’incline en huitièmes, l’Espagne franquiste refuse de se délacer en terre stalinienne en quarts, la Tchécoslovaquie est laminée en demi. Plus coriace, la Yougoslavie emmène l’URSS en prolongation. Insuffisant pour briser l’élan de la victoire, le capitaine Igor Netto soulève l’unique trophée de l’histoire russe. Par la suite, la sélection soviétique atteindra trois nouvelles finales de l’Euro (64, 72 et 88), sans rééditer un succès initial dévalué par l’absence de l’Angleterre, la RFA, l’Italie et les Pays- Bas. Depuis 1988, aucun résultat notoire en phase finale de grande compétition : la CEI puis la Russie n’ont pas encore atteint le niveau de leur URSS ancêtre.
Joachim Tiégna

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