Les Pays-Bas, favoris de la compétition, sont jetés en dehors de l'Euro 2008 par la Russie (3-1, a.p.). Un résultat surprise, mais la sélection de Guus Hiddink est transcendée par le talent d'Archavin, la perle de Saint-Pétersbourg.
Quelle est la plus grosse surprise de cet Euro 2008 ? La faillite de l'équipe de France ? La résurrection de l'Allemagne contre le Portugal ? Les miracles à répétition de la Turquie ? Cette équipe de Russie ? Même avec Guus Hiddink à sa tête, un entraîneur qui a pourtant fait ses preuves, on n'imaginait pas cette formation à pareille fête. La victoire du Zenith Saint-Pétersbourg en Coupe de l'UEFA aurait dû servir d'avertissement. Une génération talentueuse a éclos en Russie.
Avec son football généreux, la Russie devient un épouvantail. Face aux Pays-Bas, la Russie a créé l'une des surprises de l'Euro en dominant de la tête et des épaules
cette formation néerlandaise, présentée comme la future lauréate. Les Russes ont ouvert le score par l'attaquant Roman Pavlyuchenko, à la réception d'un centre de Serguei Semak (1-0, 56e). Après une avalanche d'occasions russes, les Pays-Bas arrachent la prolongation par l'inévitable Ruud Van Nistelrooy reprenant de la tête un coup franc de Wesley Sneijder (1-1, 86e). Jusqu'à cette tête capitale, l'attaquant du Real Madrid avait été tout simplement invisible sur la pelouse. Mais les Bataves ne profiteront pas de cet avantage psychologique.
Car dans le jeu, la Russie fait ce qu'elle veut. Les Pays-Bas ne peuvent répondre que sur des coups de pied arrêtés. Lors de la prolongation, les Russes multiplient à nouveau les situations dangereuses jusqu'à ce que Dmitri Torbinski (2-1, 112e), d'une reprise acrobatique consécutive à un centre d'Andrei Arshavin, trompe Van der Sar pour la deuxième fois. La Russie va continuer à pousser et Arshavin donner une ampleur considérable au succès russe en inscrivant le troisième but (3-1, 116e).
En demi-finales, jeudi, les Russes affronteront le vainqueur de la rencontre Espagne - Italie. A noter que lors de ces quarts de finale, les trois équipes qui ont terminé en tête de leur groupe ont été éliminées. Un mauvais présage pour l'Espagne ?
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