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EURO 2008 : La France humiliée par les Pays Bas (1-4)

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EURO 2008 : La France humiliée par les Pays Bas (1-4)

13 June 2008 0
La France humiliée par les Pays Bas (1-4)

Au bord du gouffre. L'équipe de France a été dominée par les Pays-Bas (1-4), vendredi soir, au Stade de Suisse de Berne, pour le compte de la deuxième journée du groupe C. Menés d'entrée de jeu par les Néerlandais, suite à un but de Dirk Kuyt à la 9e minute, les Bleus ont ensuite dominé les débats mais se sont exposés à des contres fatals. Robin van Persie a d'abord doublé la mise peu avant l'heure de jeu. Thierry Henry a ensuite réduit la marque, de son 45e but sous le maillot bleu mais Arjen Robben a aussitôt répliqué, d'une magnifique frappe sous la barre. Et Wesley Sneijder, d'une frappe sublime, a scellé le triomphe des Oranjes. Avec cette défaite, la France n'a plus son destin en main. Si la Roumanie bat les Pays-Bas assurés eux de terminer premiers du groupe, les Bleus seront éliminés quelque soit son résultat face à l'Italie. Le film du match.
La France et l'Italie sont décidément inséparables et unies pour le meilleur comme pour le pire. Comme la Squadra Azzurra, les Bleus ont cédé devant la science du contre et du jeu offensif des Pays-Bas. Comme la Squadra Azzurra, les Tricolores ne comptent qu'un point après deux rencontres disputées et sont proches de l'élimination. Comme la Squadra Azzura, ils ont été humiliés sur le plan défensif par des Néerlandais impressionnants de réalisme. Mathématiquement, c'est extrêmement simple. Si la Roumanie domine mardi prochain des Néerlandais assurés de terminer à la première place, les deux finalistes de la dernière Coupe du Monde seront éliminés. Raymond Domenech et ses protégés pourront longtemps regretter les occasions manquées face à un Edwin van Der Sar. Et de ne pas avoir disputer le premier match face à la Roumanie à fond, s'exposant ainsi à une déconvenue majuscule en cas de qualification déjà acquise du troisième adversaire de la formation des Carpates.
Kuyt, plus haut que Malouda
Le premier coup dur pour les Bleus est intervenu après seulement neuf minutes de jeu. L'équipe de France, placée en 4-5-1, concédait un premier corner, après un début de match plutôt encourageant avec notamment un excellent Patrice Evra sur le côté gauche. Giovanni Van Bronckhorst le frappait côté droit et déposait le ballon sur la tête de Dirk Kuyt au premier poteau. Le Red de Liverpool, étrangement pris au marquage par Florent Malouda, trompait la vigilance de Grégory Coupet, sans réaction (1-0, 9e). Cela ne pouvait être pire pour les Tricolores. Déboussolés par ce premier coup de poignard, les joueurs au maillot frappé du Coq subissaient dix minutes durant le jeu à une passe des Néerlandais. Wesley Sneijder, d'une frappe au-dessus, donnait quelques sueurs froides à la défense bleue. Et que dire de cette reprise manquée de Dirk Kuyt sur une passe involontaire de Lilian Thuram ? Le vaisseau tricolore tanguait devant les vagues oranjes et l'on se demandait alors comment les Bleus allaient pouvoir reprendre le contrôle du ballon au milieu du terrain.
Les occasions françaisesLe football est parfois irrationnel. Il suffira d'un enchainement contrôle de la poitrine de la poitrine-reprise du droit, magnifique, de Sidney Govou, pour qu'un vent de révolte souffle enfin sur Berne (23e). Dès lors, une averse d'occasions pleuvait drue sur le but néerlandais avec des frappes de Florent Malouda (33e), Sidney Govou (34e) et Franck Ribéry (35e). Sur sa lancée de son exceptionnelle saison avec Manchester United, Edwin van der Sar était un mur infranchissable pour des Tricolores enfin séduisants. La mi-temps ne changeait pas le nouveau tempo de la rencontre et les Bleus dominaient de plus bel au retour des vestiaires. L'arbitre de la rencontre, M. Fandel, aurait pu siffler un penalty pour une main d'Andre Ooijer, sur une frappe à bout portant de Thierry Henry. Le recordman des buts marqués en équipe de France manquait ensuite une occasion en or. Lancé d'un retourné acrobatique par Florent Malouda, l'attaquant du FC Barcelone se présentait seul face à Edwin van der Sar mais manquait son lob de l'intérieur du pied (53e).
Le coaching gagnant de Van Basten
A trop manquer d'opportunités, on s'expose inéluctablement à un contre assassin. Héros de l'Euro 1988, Marco van Basten n'a pas oublié l'attaquant de classe mondiale qu'il était. Il lançait deux joueurs offensifs sur la pelouse, Arjen Robben et Robin van Persie. Un pari audacieux, sans doute fou pour Raymond Domenech qui osera laisser le meilleur buteur de Ligue 1 sur le banc, mais qui allait s'avérer payant. Ruud van Nistelrooy servait Arjen Robben qui prenait de vitesse la défense tricolore pour déposer le ballon sur le pied gauche de Robin van Persie, étrangement seul au second poteau (2-0, 59e). Dans les cordes, totalement désorganisé au milieu du terrain, l'équipe de France trouvait néanmoins les ressources pour réduire la marque. Sur un centre tendu de Willy Sagnol, Thierry Henry inscrivait le 45e but de sa carrière en Bleu d'une subtile déviation (2-1, 71e) . Moins d'une minute plus tard, Arjen Robben tuait le suspense. L'ailier du Real Madrid mystifiait Lilian Thuram et expédiait un missile sous la barre de Grégory Coupet (3-1, 72e).
La messe était dite mais le calice n'était pas encore bu jusqu'au bout. En fin de rencontre, après quelques alertes chaudes sur les deux buts, Wesley Sneijder se chargeait de la mise à mort, d'une sublime frappe dans les arrêts de jeu (4-1, 92e). "On a failli dans ce qui a été notre point fort, notre rigueur défensive", a expliqué Raymond Domenech, au micro de TF1. Le sélectionneur des Bleus a ensuite longuement évoqué la faute de main non sifflée, à 1-0. Comme Thierry Henry, juste avant lui, il regrettait le manque de réalisme de ses Tricolores mais refusait tout discours fatalisme. La France est pourtant au bord de l'élimination. Les Pays-Bas, eux, peuvent déjà reposer les cadres en vue du quart de finale.sports.fr

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