banniere-livre-heritage-can-2024.jpg

Flash Info

  • 20/09/2024Football-Ligue 2-1ère journée-Groupe B : AS Divo 0-0 RFC Aboisso
  • 20/09/2024Football-Ligue 1 Lonaci : L'AFAD du Plateau signe un contrat de sponsoring avec Artemis pour un an
  • 20/09/2024Football-Ligue 1 Lonaci-1ère journée : SOL FC 1-1 Stella Club d'Adjamé
  • 20/09/2024Football-Ligue 2-1ère journée-Groupe A : Lanfiara Sport 0-3 WAC
  • 20/09/2024Football-Maracana : 16 nations attendues à la 1ere édition du Mara'Monde 2024
  • 20/09/2024JO 2024 : 39% des athlètes ont été testés pendant les Jeux Olympiques

Euro 2008- Groupe D, Espagne 4-1 Russie : La Furia d'entrée

Autres Sports

Euro 2008- Groupe D, Espagne 4-1 Russie : La Furia d'entrée

10 June 2008 0
La Furia d'entrée

Une belle démonstration offensive. L'Espagne a facilement dominé la Russie (4-1), mardi soir à Innsbruck, pour le compte du premier match du groupe D. Les protégés de Luis Aragones ont fait la différence en première période, avec un doublé de David Villa (21e et 43e), avant de contrôler les réactions russes après le repos et d'inscrire deux nouveaux buts, par Villa, toujours, pour le triplé (75e) et par Cesc Fabregas (90e).
L'Euro 2008 ressemble décidément beaucoup à la Coupe du Monde 2006. On se souvient du match soporifique des Bleus, face à la Suisse (0-0), et du triomphe, le lendemain, de l'Espagne face à l'Ukraine (4-0). Les deux équipes nous ont délivré un remake à distance, avec la rencontre de l'ennui de l'équipe de France face à la Roumanie (0-0), et la belle victoire des Ibéres face aux Russes (4-1). Le futur nous dira si le destin se reproduira à l'identique, avec la victoire des protégés de Raymond Domenech sur les hommes de Luis Aragones, mais ces derniers ont parfaitement débuté leur tournoi.
Les contres espagnols
Le match avait pourtant débuté par une domination des Russes de Guus Hiddink, bien organisés au milieu de terrain et très présents en attaque, malgré les absences des deux fers de lance offensif du Zénith Saint-Pétersbourg, Arshavin et Pogrebniak. La première occasion de but était ainsi en faveur des tombeurs de l'Angleterre, par Zhirkov, mais Casillas repoussait des deux points le coup franc excentré du milieu de terrain du CSKA Moscou (4e). L'Espagne rendait coup pour coup avec un jeu plus direct et les appels en profondeur de Fernando Torres et Villa. Après une première alerte initiée par le buteur de Valence (10e), la sélection ibérique ouvrait la marque comme à la parade. Le mouvement collectif était magnifique. Sur un long ballon en profondeur de Xavi, Fernando Torres se jouait de Kolodin pour servir Villa qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (1-0, 20e).
La Russie répliquait à la secousse deux minutes plus tard mais la frappe de Semshov trouvait la base du poteau droit de la cage d'Iker Casillas. La fondation de la défense slave restait bien fragile. Sur chaque accélération, "El Nino" et son compère Villa mettaient le feu à l'arrière-garde adverse. Après un coup franc de Pavluchenko repoussé par la barre transversale - l'arbitre avait sifflé une faute préalable -, la Furia doublait la mise. Iniesta, le prodigieux milieu de terrain du FC Barcelone, distillait un caviar pour Villa dans le dos de la défense russe. "El Guaje" trompait Akinfeev à bout portant pour le but du KO (2-0, 45e).
Le triplé de Villa
La seconde période avait des allures de long supplice pour une formation russe très joueuse mais beaucoup trop naïve sur le plan défensif. Si les joueurs de Guus Hiddink se procuraient quelques opportunités, par Bilyaletdinov notamment (60e), il n'y avait plus qu'une seule équipe sur la pelouse détrempée du Tivoli-Neu. Les jeunes Espagnols se muaient en torrero et agitaient à l'envie la muleta sur des contres supersoniques. Villa se mettait de nouveau en évidence, par deux frappes dangereuses (58e, 62e) avant de s'offrir le coup du chapeau. Sur une énième accélération, l'attaquant valencian était servi dans la surface de réparation adverse. Il effaçait facilement Shirokov pour marquer son troisième but du droit (3-0, 75e).
La Russie, qui a quand même montré quelques éléments positifs, surtout en première période, sauvait l'honneur en fin de rencontre. Une première frappe de Pavluchenko donnait le ton de la réaction slave (81e). Sur un corner frappé côté droit, Pavluchenko, le plus dangereux des attaquants russes, croisait sa reprise de la tête pour tromper la vigilance du portier espagnol (86e). Le dernier mot était dans la langue de Cervantes. D'une louche, Villa servait Xavi qui frappait une reprise de volée. Akinfeev repoussait le ballon sur Fabregas qui marquait de près, de la tête, son première but en sélection (4-1, 91e). La messe était définitivement dite. Il faudra compter sur l'Espagne.
Football.fr

A lire aussi ...

TOP