banniere-livre-heritage-can-2024.jpg

Flash Info

  • 20/09/2024Football-Ligue 2-1ère journée-Groupe B : AS Divo 0-0 RFC Aboisso
  • 20/09/2024Football-Ligue 1 Lonaci : L'AFAD du Plateau signe un contrat de sponsoring avec Artemis pour un an
  • 20/09/2024Football-Ligue 1 Lonaci-1ère journée : SOL FC 1-1 Stella Club d'Adjamé
  • 20/09/2024Football-Ligue 2-1ère journée-Groupe A : Lanfiara Sport 0-3 WAC
  • 20/09/2024Football-Maracana : 16 nations attendues à la 1ere édition du Mara'Monde 2024
  • 20/09/2024JO 2024 : 39% des athlètes ont été testés pendant les Jeux Olympiques

Euro 2008- Grèce : En pensant à 2004

Autres Sports

Euro 2008- Grèce : En pensant à 2004

4 June 2008 0
En pensant à 2004

Sport-ivoire.ci poursuit sa présentation individuelle des seize équipes participant à l’Euro 2008 conjointement organisée en Suisse et en Autriche. Aujourd’hui, honneur aux champions sortants grecs jetés dans une poule D difficile avec l’Espagne, la Russie et la Suède.
Si on ne s’en tenait qu’aux qualifications, on avancera sans risque de se tromper que la Grèce est affûtée et qu’il sera extrêmement difficile aux autres équipes de lui arracher son bien acquis il y a quatre ans au Portugal. Le tenant du titre a parfaitement tenu son rang lors des éliminatoires, empochant sa qualification au nez et à la barbe de l’ennemi turc. Et, démontré au passage que son sacre à l’édition précédente n’a pas été usurpé. Mais, passé l’effet de surprise portugais, la Grèce sera- t- elle capable de rééditer son étonnant exploit vieux maintenant de quatre ans ?
La star : Theofanis Gekas
C’est l’homme qui monte au sein de la sélection hellène. Theofanis Gekas, Fanis pour les intimes, est la nouvelle arme offensive grecque. Pas très grand (1,78 m), ni jeune ni vieux (27 ans), Gekas ne compte qu’une quinzaine de sélections mais, son ascension fulgurante lors des trois dernières saisons font de lui un épouvantail. Un dieu grec, comme le surnommait les inconditionnels de Bochum, prompts à danser le sirtaki à chacune de ses actions décisives, lors d’une saison 2006 de Bundesliga qu’il acheva au rang de meilleur buteur devant les Klose, Gomez, Kuranyi. Une réussite qui n’a pas échappé au Bayer Leverkusen, qu’il a rejoint au début de l’année. Rien ne le prédestinait pourtant à découvrir l’Allemagne, si ce n’est ce refus de rejoindre le PAOK, en pleine gloire au Panathinaïkos. Vexé, son président le brada à Bochum, lion de Kallithea, où il marquait quasiment tous les deux matches, et de Larissa, sa ville natale,  qui abritait le AE Larissa 1964, le club de ses débuts en deuxième division. Facilement reconnaissable à ses cheveux qui rebiquent mais surtout à son sens du but, Gekas a inscrit pour son pays un but précieux contre la Bosnie, juste avant la victoire à Istanbul (1-0). Une belle réussite pour un joueur qui n’avait jamais connu l’honneur de la sélection en catégories de jeunes.
Le sélectionneur : Otto Rehhagel
L’entraîneur allemand a tout connu en Grèce. Le panégyrique, au lendemain de la victoire à l’Euro 2004. Le conseil d’ami, partir au faîte de sa gloire, et merci pour tout. La tempête après sa piteuse campagne de qualifications pour la Coupe du monde 2006, et des choix jugés trop conservateurs. Et de nouveau la quasi- déification. La critique est ainsi faite, tout en excès. Celui qu’on a surnommé le roi Otto II (en référence à Otto 1er, roi de Grèce au XIXè siècle) ou Otto Rehhakles (en songeant à Hercule) s’occupe de sdestinées grecques depuis 2001. Il a mené à maturation une génération dorée, les Nikopolodis, Dellas, Kapsis, Liberopoulos, en profitant de l’expérience des jeunes expatriés : Kyrgiakos, Seitaridis, Giannakopoulos, Charisteas. La Grèce a réalisé un quasi sans faute dans sa course à l’Euro 2008, lavant l’affront au retour d’une déroute à domicile contre le voisin turc (1-4). Le « dictateur démocratique », du Otto Rehhagel dans le texte, a des allures de magicien. Lui l’ancien joueur de Kaiserslautern, qui sur le banc mena son club au titre de champion d’Allemagne l’année de la remontée (1998). Trois Bundesliga, trois Coupes d’Allemagne mais aussi une Coupe des Coupes à la tête du Werder Brême, Rehhagel affiche un bien beau palmarès. Pour le plus grand bonheur des Grecs.
Le passé européen : 2004
Le titre obtenu au Portugal est le seul et unique exploit grec d’un Championnat d’Europe. La Grèce a participé, quelques fois, et brillé, une seule fois. Emmenée par sa myriade de milieux infatigables (Zagorakis, Karagounis, Basinas ou Katsouranis), la formation de Rehhagel a tissé un bloc équipe dont on n’a jamais vanté le génie mais la cohérence. Vainqueur surprise du match d’ouverture (2-1) contre le pays hôte, la Grèce a pris le dessus par la plus petite des marges en quart, demi et finale, face à une0 France amorphe, une République Tchèque fauchée par un but en argent, et un Portugal titré avant l’heure, comme lors d’une certaine finale de Coupe UEFA 2005. Inattendu, impensable, mais bel et bien réel. La Grèce l’a fait et compte bien remettre le couvert.
Joachim Tiégna

A lire aussi ...

TOP