<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Ils l’avaient connu en 1974 puis en 1978 et plus rien après. Les Hollandais ont du attendre 32 ans après leur dernière finale de coupe du monde pour revenir à un pas du graal. Maiq eu se fut difficile face à l’Uruguay qui a vendu cher sa peau avant de s’incliner les armes à la main.

 
Dans une rencontre avant laquelle les données étaient connues, la première étincelle vient de la charnière défensive hollandaise. Face au mur uruguayen, c’est d’abord l’ancien Giovanni Van Bronckhorst qui montre la voie de la finale aux Oranjes. Sa frappe lointaine à la 18e trouve la lucarne de Muslera. Contrairement à son quart face au Ghana, la Céleste n’attendra pas la seconde période pour réagir. Et si la voie côté batave fut tracée par le capitaine Gio, la réponse uruguayenne est l’œuvre de son capitaine et maître à jouer. A la 41e , Diégo Forlan ajuste bien Stekelenburg pour une parité avant la pause.
 
Au retour des vestiaires, la tactique attentiste des sud-américains favorise l’avancée des vagues Oranjes qui inondent les abords de la surface de Muslera. Le gardien héroïque en quart ne peut cette fois rien sur la frappe de Wesley Sneijder qui redonne l’avantage aux siens à la 69e. Le second but néerlandais écartèle encore plus la défense uruguayenne qui prend l’eau et la tête de Robben à la réception d’un centre de Dirk Kuyt qui fait mouche à la 73e. Mais surtout, qui propulse encore plus les hommes de Van Marwijk vers la troisième finale des Pays-Bas. La sortie de Diégo Forlan à la 84e remplacé par Fernandez est tout un symbole de la victoire des Oranjes homologuée par le coup de sifflet final de M. Irmatov Ravshan. 32 ans après leur deuxième finale perdue face à l’Argentine en 1978, les Néerlandais, après s'être fait peur après le deuxième but uruguayen dans le temps additionnel, sont en finale en espérant que la troisième sera la bonne face à l’Allemagne ou l’Espagne dans un finish de mondial 100% européen.
 
Par Patrick GUITEY