<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Après 6 matchs dont 3 victoires et 3 défaites au Mozambique, terre des jeux du continent, il n’est pas tant reluisant de s’appeler Côte d’Ivoire. Car à Bamako, ce sera certainement la même formation qui croisera les mêmes ténors du basket féminin africain. Et Simon Guillou, le technicien français à la tête des Eléphantes, n’est pas certain de faire un miracle à Bamako. Surtout après les déculottées à l’épreuve du Sénégal (36-78), de l’Angola (34-59) et du Nigeria (45-62). Une formation sur laquelle Guillou fait une fixation. «'Il est toujours difficile de jouer le Nigeria, parce que c’est une équipe extrêmement physique. Et pour pouvoir rivaliser avec cette équipe il faut disposer de filles de grandes tailles ce qui fait défaut à son équipe ».
 
En l’absence de Stéphanie Abbady partie aux USA et des sœurs N’Garsanet, les grandes chez les Eléphantes se résument à Minata Fofana (CSA) et Blandine N’Goran (ABC). Insuffisant pour tenir le combat dans la raquette. « Nous ne disposons pas de l’effectif de Madagascar, car il manque les sœurs N’garsanet et Abbady. C’est vrai que nous avons intégré des jeunes joueuses, qui ont joué avec leur cœur et de l’abnégation mais à ce niveau, cela ne suffit pas », a-t-il reconnu. Simon Guillou avoue en définitive qu’il sera impossible avec son effectif de permettre à la Côte d’Ivoire de garder son rang africain lors du rendez-vous de Bamako. « Pour faire une meilleure prestation à l’Afrobasket, il nous faudra densifier l’équipe, sinon il serait impossible de rééditer l’exploit de Madagascar », Conclut-il.
 
Pour rappel, La Cote d’Ivoire évoluera dans le groupe A de l’Afrobasket féminin 2011 avec le du Mali, la Tunisie, le Ghana, la RD Congo et le Mozambique.
 
Par Patrick GUITEY