Pour cela,  elle a sollicité l’aide des autorités ivoiriennes, en conférence de Presse mercredi matin à Abidjan-Plateau. « Je ne suis certes pas en Côte d’Ivoire, mais pour en arriver là, seuls mes parents se sont saignés pour mes études, mon encadrement, ma  préparation et mes autres besoins. Mes parents se sont vraiment sacrifiés pour que je sois dans les bonnes conditions. Ce qui m’a emmené à réaliser cette performance », a précisé la vice-championne.
 
Arrivée à Abidjan mardi soir à la demande du Président de la République de Côte d’Ivoire, Ahouré (24 ans) a été chaleureusement accueillie. En retour, elle a dédié sa médaille aux jeunes. « Je dédie cette médaille à toute la jeunesse de Côte d’Ivoire et d’Afrique. Je voudrais leur dire que tout est possible, lorsqu’on travaille dur et qu’on croit en ce que l’on fait », a conseillé l’athlète internationale qui veut être ambassadrice de la jeunesse continentale.
Aux côtés de l’athlète depuis son arrivée sur les bords de la Lagune Ebrié, le Président de la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme (FIA) a plaidé pour plus d’aide de l’Etat aux athlètes expatriés. « Il faut mettre les moyens à la disposition de nos athlètes, en plus de Murielle, afin d’avoir des lauriers plus tard. Il faut payer le médecin, l’entraineur, le kiné, le nutritionniste, le centre d’entrainement…Il faut qu’ils aient un budget conséquent pour leur permettre de mieux se préparer et participer aux compétitions. Tout ça nécessite beaucoup de moyens financiers. Il faut donc que l’Etat dégage les moyens pour aider les athlètes comme Méité Ben Youssef (médaillé d’Or aux jeux Africain et de la Francophonie) et autres qui sont livrés à eux-mêmes en dehors du pays», a ajouté le président de la FIA, Nicolas Débrimou.
Indiquons que Murielle a été élevé mercredi après midi, au grade de Chevalier dans l’Ordre du Mérite Sportif ivoirien par le Minstre des Sports, Philippe Legré.
 
Alexis KOUAHIO