Le centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane Ouattara d'Adjamé a abrité l'après-midi de ce 03 décembre un séminaire en Brazilian jiu-jitsu (BJJ) et luta libre (lutte libre) pendant 4 heures. Ce stage qui intervient à vingt (20) jours des quarts de finale de la première édition de l'African MMA League a mobilisé 127 combattants de MMA.

Offrir aux pratiquants ivoiriens de MMA les mêmes opportunités de formation qu'aux États-Unis en vue d'en faire de redoutables combattants et les meilleurs en Afrique. Voici les grandes ambitions que nourrit Ismaël Bakayoko, le président de la fondation AML, Initiatrice de l'African MMA League.

Et ce dimanche, ces folles ambitions ont commencé à prendre forme avec le séminaire de formation initié sous la houlette des coachs Ricardo Bally de la Côte-d’Ivoire, Hachim Diop, le sénégalo-brésilien et Hyjazi Amir du Liban. Durant 4 heures, les 127 stagiaires dont 40 quarts finalistes se sont renforcés en « MMA pur, la lutte, la boxe, le pied -poing, le travail au sol avec des techniques telles, la soumission, une clé, un triangle, une clé de cheville, une clé poignet et bien d'autres », nous confie Coach Ricardo Bally. Qui ajoute « J'ai misé sur le MMA pur. Aujourd'hui, on a tendance à dire que le MMA c'est de la lutte, la boxe, du pied-poing mais ce n'est pas que ça. Le MMA ce sont toutes ces disciplines réunies. Je veux parler de la lutte, la boxe, le pied-poing, le kickboxing ...C'est ce mixte qui fait la beauté du MMA. »

Initiateur de ce camp de formation, Ismaël Bakayoko a tenu à en décliner les objectifs. « Ce séminaire de formation vise à encadrer les jeunes athlètes qui n'ont pas la chance de participer à ces séminaires de formation fort coûteux aux États-Unis (300 dollars). Il permet également de former les promoteurs de spectacles en vue de changer le modèle économique de ce sport en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Parti sur une prévision de 40 combattants, les organisateurs se sont retrouvés avec 127 athlètes.  « Je suis très satisfait. Nous avons prévu 40 combattants et là nous sommes à 127. Cela montre tout l'intérêt que les jeunes accordent au MMA, leur soif d'apprendre et se perfectionner. C'est bien pour cela que je pense à remettre ce genre de séminaire tous les deux ou trois mois », s'est réjoui le boss de la fondation AML.

La joie se lisait également sur les faciès des différents combattants. Eux qui ne demandent que ça pour être au sommet de leur art. « C'est une très belle initiative. On ne finit jamais d'apprendre avec toutes ces évolutions que connaît notre discipline. Les nouvelles techniques naissent et il faut les maîtriser. Je suis donc très heureuse de prendre part ce séminaire », nous confie Marylise Sekongo dit « Overdose », athlète de MMA. Le colosse Jean-Philippe DJidja dit le « primate » également ne cache pas son bonheur. « C'est avec un grand plaisir que je participe à ce séminaire. Il permettra de rehausser le niveau des athlètes ivoiriens afin que nous ayons de très beaux combats. J'ai appris quelques techniques dont la soumission au sol, le renversement et bien d'autres. Notre rêve est que l'AML multiplie ce genre de séminaire de formation afin que les combattants ivoiriens se perfectionnent davantage », a-t-il dit.

Après cette escale, les regards sont désormais tournés vers les quarts de finale de la première édition de l'African MMA League (AML). Ce sera le 23 décembre prochain au centre sportif culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane Ouattara. Vingt combats en amateurs et professionnels seront au menu de cette soirée qui s'annonce exceptionnelle.

Lebéni KOFFI