130 séminaristes sont réunis à Bassam pour réfléchir sur le financement du sport en Côte d’Ivoire. Et cette fois, François Albert Amichia espère des propositions concrètes.

Essentiel financier du sport ivoirien depuis 1960, l’Etat de Côte d’Ivoire est visiblement essoufflé. Trouver de nouvelles méthodes et de nouvelles sources de financement des activités sportives du pays, c’est le but du énième séminaire sur le financement du sport.

Du 12 au 14 juin 2017, les réflexions se feront dans la cité balnéaire de la Côte d’Ivoire, à Bassam. Et pour Albert François Amichia, il n’est pas question de sortir de là, sans propositions applicables immédiatement.

«Dans les propositions j’espère que nous soyons moins dogmatiques pour être plus pragmatiques. Parce que le Gouvernement est conscient que l’Ivoirien ne veut plus entendre qu’une équipe ivoirienne a déclaré forfait parce que l’Etat n’a pas d’argent », a indiqué le Ministre des Sports et des Loisirs au terme d’une première partie de débat déjà animé.

Déjà très avancée, les échanges devront aboutir à l’identification de la stratégie, des sources et des mécanismes de financements du sport en Côte d’Ivoire. Au-delà de la parafiscalité sur le tabac, du sponsoring et des droits de diffusion, l’impôt sur les revenus des sportifs a été évoqué et longuement débattu par les panélistes qui ont encore deux jours pour s’entendre et offrir plus de lisibilité au mouvement sportif, en conformité avec la nouvelle loi sur le sport.     

Patrick GUITEY