De l’obscurité de la fracture du cubitus du capitaine jaillit certainement la clarté d’un jeu retrouvé côté Eléphants. Face au Japon, c’est un beau visage ivoirien qui s’est présenté sous le soleil de Sion avec une victoire pour couronner la belle prestation des hommes de Sven Gorän.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Après le frustrant match nul face au Paraguay, le sélectionneur suédois avait promis travailler à «80% sur l’organisation de son équipe». Quelques jours après ses élèves ont bien appliqué la leçon. Et cette fois, malgré les nombreux remplacements, la philosophie est restée intacte avec un jeu en contre posé sur une solide base arrière avec la rassurante paire défensive Kolo-Zokora. Agressivité dans le marquage et rapidité dans le repli défensif et bonne gestion du temps mort. Le Japon s’est vu couper tous les ponts d’accès à la défense ivoirienne qui débutait par son attaque. Du coup, le milieu bien fourni se penchait comme un mûr infranchissable avec Yaya Touré et Tioté Check aidés par Aruna et Kalunho, tous infatigables de sacrifice.
 
Eboué, la belle surprise
 
Un antre jeu qui accueilli avec beaucoup de réussite l’arrivée d’Emmanuel Eboué. Ce n’était plus une surprise tant cette combinaison essayé à l’entraînement avait fait écho. Coup d’essai réussi par Sven Gorän qui imprime au-delà de sa marque un nouvel esprit dans une nouvelle équipe née en Suisse et qui prend son envol à Sion après 1 défaite, 1 nul et 2 victoires. Avant de s’acheminer à Durban, la Côte d’Ivoire réalise une belle montée en puissance. Rassurante évolution qui peut faire rêver même dans un groupe G de “la mort“.
 
 
Par Patrick GUITEY