Gary Chaynes file certainement vers un quatrième sacre au Bandama. Le coureur franco-ivoirien s’est encore illustré lors de la 2è étape du circuit couru sous les yeux des villageois qui n’ont pas boudé leur plaisir.

Après la “Super-Spéciale“ qui a enivré le public de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, les pilotes se sont donnés rendez-vous au cœur du paysage pittoresque qu’offrait la piste enrobant le village de Tenikro, à Yamoussoukro. Et les villageois dont la quiétude fut troublée par les bruits des moteurs, semblaient plutôt heureux du spectacle. Et le plus applaudi fut encore une fois Gary Chaynes.

A bord de sa Mitsubishi Evo 10, le maintenant grand favori du 44è Bandama s’est offert trois des “super-spéciales“ de la journée du samedi 24 février. Suffisant pour creuser l’écart au classement général après deux journées avec Stéphane Peterhansel, novice mais si impressionnant dans sa SSV Yamaha. Au finish, la légende du Dakar a du céder en accusant à présent un retard de 41 secondes sur Gary qui affiche un temps de 1h20mns06,314, contre 1h20mns48,125 pour son dauphin. De quoi laisser Gary être bercer par le doux vent annonçant sa victoire finale.

« Ce n’est pas encore faire. Il reste un dernier effort et ça y est », a-t-il confié aux abords de l’Hôtel Président. Vu son état de forme, et surtout celui de sa Evo 10, ça devrait le faire. Surtout que, le champion sortant, Soumahoro Moriféré, largué lors de la “Super-Spéciale“ du vendredi, accuse un retard de 2mns23,767, au volant de sa Evo 10 pas aussi performante que celle du roi annoncé.

Patrick GUITEY à Yamoussoukro