Le tennis ivoirien en nette progression chez les jeunes. La preuve par le circuit international de Lomé où les Eléphanteaux ont brillé. Sur 13 pays d’Afrique de l’ouest et du centre, la Côte d’Ivoire s’est emparée de la première place avec 16 médailles dont 10 d’or, 5 d’argent et 1 de bronze.

Une belle moisson qui porte les identités de  Grâce Beugré (3 médailles d’or et 1 d’argent), Wilfried Coulibaly (2 médailles d’or), Sadjo Coulibaly (1 médaille d’or et 1 argent), Frédéric Coulibaly (1 d’or et 1 d’argent), Aziz Bationo (1 d’or, 1 de bronze) et de Souleymane Ouattara (2 d’argent).

Une véritable razzia qui démontre de la progression de la Côte d’Ivoire à ce tournoi de Lomé.  «C’est une ascension formidable. La première fois que nous avons participé à ce tournoi africain des jeunes, la Côte d’Ivoire a terminé troisième. L’année dernière, nous étions deuxièmes et cette année, les enfants ont vraiment cassé la baraque en remportant le circuit», a confirmé  Zakaria Tindé, le directeur technique national.

La performance des Eléphanteaux à Lomé est loin d’être un coup de dé. L’année dernière (du 30 juin au 3 juillet 2013), les jeunes ivoiriens avaient fait sensation au circuit international du Sénégal. Ces derniers dont l’âge varie de 12 à 14 ans avaient arraché 15 médailles  à l’issue de l’épreuve où trois, parmi les plus méritants du groupe (Aziz Bationo, Sia Marie-Ange et Amandine Kouadio), s’étaient qualifiés pour disputer la Can juniors qui a eu lieu au Kenya.

Pour passer un autre cap, il faudra se frotter à présent à l’Afrique blanche et à l’Europe. «C’est la seule condition pour les aguerrir», insiste Zakaria. Quant à Georges N’Goan, il se félicité de la politique de formation de la Fédération Ivoirienne de Tennis qui commence à porter de juteux fruits.

«Aujourd’hui, nous formons les meilleurs jeunes tennismen en Afrique. Cela est reconnu par la Confédération africaine et la Fédération mondiale qui nous ont plusieurs fois envoyé des courriers de félicitations. Seulement, nous demandons un peu de moyens pour passer la vitesse supérieure», estime le président de la fédération ivoirienne.