L’Equipe nationale ivoirienne de beach soccer n’a pas réussi à se qualifier pour la coupe du monde 2007. Après un parcours sans faute, réalisé lors des matchs de poule, les Eléphants ont essuyé une défaite (9-3) en demi finale face aux Lions du Sénégal. Malgré la victoire (0-2) aux dépens de l’Afrique du sud en match de classement, les Ivoiriens se privent de la belle plage de Copacabana du Brésil qui accueillera les phases final du mondial de beach soccer.

Comme en 2006, les Ivoiriens se classent au 3ème rang et laissent échapper la qualification pour le Mondial. Cependant, ils pourront se consoler avec le titre de meilleur joueur du tournoi attribué à Frédéric Aka qui réédite sa performance de 2006.

La Côte d’Ivoire avait déjà l’esprit au Brésil. Car après avoir pris le dessus sur l’ensemble de ses adversaires du groupe A parmi lesquels l’on comptait l’Afrique du Sud qui organisait la compétition sur la plage ensoleillée de Durban, plus rien ne semblait pouvoir barrer la route menant au Brésil aux pachydermes d’Eburnie.

Mais en demi-finale et comme lors des deux dernières rencontres entre ces deux pays en football, les rugissements des Lions de la Teranga ont été plus assourdissants que les barrissements d’Eléphants sûrement essoufflés par la trop grande débauche d’énergie au cours des précédentes oppositions.

La réalité est implacable et comme en 2006, les Eléphants doivent rebrousser chemin pour la Côte d’Ivoire. La forte envie de fouler la terre d’Edson Arantes Do Nacimento ; Pélé, ne restera qu’à l’étape du rêve. Un rêve qui devra attendre l’année prochaine pour être concrétiser par les poulains de Gnon Richard, manager national. En finale du tournoi de Durban, le Nigeria a confirmé sa suprématie sur le Beach soccer africain en battant le Sénégal (6-5). Le Nigeria et le Sénégal, qui pour sa première participation a ruiné les espoirs ivoiriens, représenteront donc le continent africain aux phases finales du Mondial prévues du 2 au 11 novembre 2007 sur la plage de Copacabana, dans la ville de Rio de Janeiro au Brésil.

Patrick GUITEY Source : fifci.org