Poda Sié : « Nous plaçons cette finale sous le signe de l'excellence »
Poda Sié : « Nous plaçons cette finale sous le signe de l'excellence »

Le stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan-Plateau a abrité le week-end dernier les inter-clubs zone A. À l'issue de cette joute, Poda Sié, le DTN à la FIA a dressé le bilan de cette ultime halte au niveau des zones tout en se projetant sur la grande finale du 29 mars prochain.
Pourquoi misez-vous sur les catégories U18 et U20 ?
Tout simplement, parce que quand on prend les championnats d'Afrique, le nouveau champion d'Afrique cette année, c'est U18et U20. Quand on prend la région 2, c'est U18, U20. Quand on prend les cinq nations que nous allons abriter à nouveau, parce que le stade du Burkina Faso n'est pas prêt, ce sont les mêmes catégories, U18, U20. Quand on prend le scolaire, on a aussi des U18, U20.Même avec la compétition gérée par le CNO, ce sont encore les U18, U20. Alors quand on regarde aussi à l'horizon par rapport à 2026, ce sont ces gosses de U18 et certains U20, qui seront dans notre effectif pour les jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026.
C'est donc un travail en amont que la FIA fait déjà ?
Absolument ! Tous ces éléments, nous les avons préparés en amont, pour que cette année et l'année prochaine, nous ayons une équipe nationale conquérante. Cela dans l'optique de pouvoir quand même bousculer les rangs par rapport à ces compétitions internationales.
Comment justifiez-vous la mobilisation exceptionnelle au niveau d'Abidjan ?
Cela s'explique aisément. Au niveau de l'environnement, il y avait plus de monde ici à Abidjan par rapport aux autres zones parce qu'il y avait plus d'athlètes et de clubs engagés. Ils étaient 22 au total. Aussi, faut-il dire que ces interclubs devraient permettre aux clubs d'avoir plus d'athlètes. Malheureusement, ailleurs, il y a eu moins d'athlètes. Chose bizarre ! Mais je crois que c'était plus une question de stratégie. Quand on regarde les statistiques, nous constatons qu'il y a des clubs qui ont eu de mauvaises stratégies en ayant plus d'athlètes dans les catégories qui ne sont pas forcément liées aux inter-clubs cette année. Quand on a regardé les licences engagées, il y a des gens qui ont engagé plus de licences au niveau senior. Nous n'avons pas dit que ceux-là n'ont pas le droit à la licence, mais ils auraient dû chercher encore des enfants pour combler le vide qu'il y a dans cette catégorie, dans la mesure où il y a des inter-clubs. Cette année, les interligues, ce sera les seniors. Mais les seniors, il faut dire que c'est sélectif. Ce sont les meilleurs des ligues qui seront retenus. Donc, l'effectif au niveau de cette compétition sera un peu restreint.
Avez-vous enregistré des performances durant ces deux jours ici à Abidjan ?
Oui, nous avons des filles qui couraient à 13 secondes, qui sont descendues actuellement à 12 ou 100 mètres. Lorsque nous allons faire tout le tour avec les résultats, nous allons voir en fonction de ce qui existait et faire une comparaison. Sinon, déjà, il y a des enfants qui ont répondu favorablement et qui ont descendu leurs chronos. Voilà, c'est satisfaisant pour nous.
Pouvez-vous évoquer les grands chiffres sur cette compétition et quels sont les meilleurs clubs qui ont eu à performer durant ces deux jours ?
Il y a eu 22 clubs pour 527 athlètes attendus. Le premier club, c'est EACT. Dans les engagements, EACT d'Abidjan Sud avait 62 athlètes engagés. OM, qui est Olympique de Marcory, avait également 62 athlètes engagés. L'AS INJS quant à elle avait 56. Alors, vous voyez que dans le rang, on a EACT, qui avec 62 athlètes, est arrivé en tête. OM, qui avait 62 aussi, a fini 2e donc dans le trio de tête. L'AS INJS, qui avait 56 athlètes, a terminé en troisième position. Cela veut dire qu'au niveau des inter-clubs, l'effectif compte énormément. Mais ça ne veut pas dire forcément, comme je l'ai dit, que ce sont les meilleurs athlètes qui y sont. Il y a des clubs qui sont tombés. D'ailleurs, ceux qui ont fait le meilleur chrono, par exemple, au 100 m, les filles, celles qui sont descendues de 13 à 12 aujourd'hui, ne font même pas partie de ces clubs-là. Elles font partie d'autres clubs qui n'ont pas eu la chance d'être sur le podium parce que l'effectif était faible.
Que recherchez-vous durant ces 48 heures de compétition ?
Les inter-clubs, d'abord, c'est une sorte de détection. Ils permettent aux clubs d'aller chercher l'oiseau rare pour étoffer leur effectif et remporter cette compétition. Dans cet effectif-là, on peut avoir aussi l'oiseau rare qu'on cherche. On peut donc avoir de bonnes performances, ainsi de suite. Le premier principe, c'est la détection. Le deuxième principe, c'est chercher à avoir les bonnes performances pour qu'au niveau national, on puisse vraiment avoir une bonne équipe nationale.
Quels enseignements pouvons-nous tirer de ces deux jours ?
L'enseignement que nous tirons, c'est au niveau de l'engouement. Il y a une forte mobilisation des enfants et des parents. Nous avons eu des parents qui ont accompagné leurs enfants. Cela veut dire que beaucoup de parents veulent que les enfants fassent le sport. Et en plus de cela, ils se soucient de l'avenir de ces derniers. À notre niveau, nous voulons vraiment lancer l'appel aux autres parents pour qu'ils puissent libérer les enfants, pour que notre équipe soit étoffée et aussi que les enfants fassent partie des meilleurs au niveau national.
Que pouvons-nous retenir de l'ensemble au niveau technique ?
Dans l'ensemble, comme je l'ai dit, il ne faut pas comparer les points. Les points sont induits par le nombre de clubs. Quand on prend la zone D, il y avait 7 clubs seulement. La zone C, il y avait 7 clubs également. Au niveau de la zone B, c'est autour de 8 clubs par là. Ici, il y a 22 clubs. Donc, le nombre de clubs induit le résultat. Comme je l'ai dit, la formule, c'est le nombre de clubs engagés multipliés par 2 sur chaque épreuve. Sur chaque épreuve, on fait le nombre de clubs engagés multipliés par 2, parce que chaque club était censé engager deux enfants sur l'épreuve. Donc, quand on fait le nombre de clubs multipliés par 2, ça fait beaucoup. Ici, ça va faire 44. Et le premier va avoir 45, parce que la formule dit que c'est le nombre de clubs multipliés par 2 plus 1. C'est pour le premier, et moins 1 pour le second, et ainsi de suite.
Quelles sont les futures échéances de la fédération ?
Après cette escale de la Zone A, nous serons à la finale le 29 mars au stade Felix Houphouët-Boigny. Et après la finale, nous allons abriter les cinq nations. Il y a aussi le meeting Gabriel Tiacoh qui pointe le nez. Il y a les interligues qui arrivent également.
Combien d'athlètes et clubs sont attendus pour la grande finale des Inter-clubs ?
Il y a huit clubs qui sont attendus. Nous n'allons pas pouvoir vous donner l'effectif, parce que c'est au vu de leur engagement que nous pourrons nous prononcer. Donc, jusqu'à demain (lundi 17 mars ndlr), ils auront déjà les fiches d'engagement. Ils vont nous faire venir leur engagement.
Pouvez-vous nous dévoiler les noms de ces huit clubs ?
Il s'agit de l'EAC de San Pedro, SAC de Daloa, DAC Agnibilékrou, CN de Dimbokro, IAF Bouaké, EACT à Abidjan Sud, OM à Abidjan Sud, AS INJS à Abidjan Sud.
Sous quel signe placez-vous cette finale des Inter-clubs ?
Nous la plaçons sous le signe de l'excellence. Nous voulons voir nos enfants exceller, briller avec de belles performances car ils constituent l'avenir de notre discipline.
Abidjanpress.com
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