can-2023-ads.jpg

Flash Info

  • 18/04/2024Handball : 40e édition CACVC-Dames : Otoho 24-23 Abidjan HBC
  • 18/04/2024 Football-International : Evan Ndicka "va bien" confirme Daniele De Rossi, son entraîneur
  • 18/04/2024 Football-Transferts : Mohamed Koné (USL Dunkerque) pourrait rejoindre Charleroi selon la presse belge
  • 18/04/2024Handball : 40e édition CACVC : Entrée en lice des deux équipes ivoiriennes (Abidjan HBC et Red Star OJA), ce jeudi 18 avril à Oran
  • 16/04/2024 Handball : Le Red Star et Abidjan HBC ont rallié Oran pour disputer la 40e édition de la Coupe d'Afrique des Clubs vainqueurs de Coupe prévue du 18 au 27 avril
  • 16/04/2024Football-Deuil : Abdoulaye Diawara "Diabis", ex-académicien de l'ASEC, est décédé dans la nuit du 15 avril 2024 à l'âge de 43 ans

Mahama Coulibaly (Pdt du CSA) : « Faire du CSA une référence mondiale »

MONDIAL

Mahama Coulibaly (Pdt du CSA) : « Faire du CSA une référence mondiale »

20 June 2007 0
Mahama Coulibaly (Pdt  du CSA) : « Faire du CSA une référence mondiale »

C’est assurément le portrait robot du jeune cadre dynamique. Mahama Coulibaly, c’est de lui qu’il s’agit, il est le directeur général de Mediaways. Une entreprise privée de communication. Il est aussi et surtout président du Centre Sportif d’Abidjan (CSA). Un club de basket qui depuis 4 ans « joue les trouble-fêtes » au niveau des dames. Une équipe qu’il ambitionne de  positionner sur le plan mondial.
• Mahama Coulibaly, vous êtes D.G. d’entreprise. Vous êtes aussi président du CSA. racontez l’histoire de la création de ce club ?
: Le CSA, c'est-à-dire le Centre Sportif d’Abidjan a été fondé par l’emblématique coach Siaka Coulibaly en 1998. il a été mis sur pied dans une volonté du coach de participer au développement du basket en Côte d’Ivoire et aussi d’éviter un monopole du leadership par les clubs historiques comme l’Asec, l’Africa, l’ABC. Quand à moi, j’étais collaborateur extérieur de l’ex-bureau de Guy Berté où j’apportais ma contribution de « conseil en sponsoring et communication sportif de 2003 à 2005 ». C’est au cours de la finale des plays-off en 2005  à la patinoire de l’Hôtel Ivoire que j’ai été ému par la hargne naissante de l’équipe « orpheline du CSA » qui participait pour la première fois à la finale face à l’ogre ABC. J’ai donc décidé d’aider le coach Siaka pour réaliser la construction du grand club que nous projetons. C’est dans ce sens que nous nous sommes partagés les rôles, lui s’occupant de l’encadrement technique et moi, en tant que manager général, je m’occupais de l’aspect financier, développement et administratif et marketing. Au terme d’un an de collaboration positive, nous nous sommes rendus compte que notre duo fonctionnait bien. Et dans un souci de pérenniser ces acquis sur des bases formelles, j’ai endossé la casquette du président exécutif du club avec la mise en place d’une gestion quasi professionnelle de toutes les fonctions du club.
• Votre équipe vient justement de s’adjuger pour la seconde fois la coupe nationale. Quel sentiment vous anime ?
: Ce sont des sentiments de satisfaction, de fierté pour l’ensemble de la famille CSA qui abat un travail au forceps avec beaucoup de volonté et de don de soi. Cela nous conforte que nous sommes sur la bonne voie pour l’édification d’un grand club.
• Vous avez un centre de formation qui chaque année produit des joueuses de qualité. Y a-t-il une  potion magique au CSA ?
: Non, il n’y a pas de potion magique, c’est que nous appliquons une politique stricte de formation, les jeunes entrent à notre centre de formation awané à partir de 8 ans (la plus jeune pensionnaire a 4 ns). Puis on allie sport et études ; ce qui permet in fine d’avoir une équipe performante. D’ailleurs, notre centre a été champion chez les minimes filles, vice-champion chez les benjamines. Encore une fois, c’est le travail par la formation et comme on n’a pas de moyens pour recruter, on préfère former patiemment.
• Avez-vous le sentiment que depuis la création du CSA un nouvel ordre du basket féminin est né en Côte d’Ivoire ?
: Je préfère ne pas parler d’ordre qui soit rétabli, mais plutôt de l’arrivée d’un trouble fête qui n’hésitera pas à s’installer durablement dans le fauteuil de chef si son processus de développement se matérialise comme il a été planifié.En sport, il faut éviter d’être prétentieux et travailler d’arrache-pied, car autant il est facile d’arriver par « accident » au haut de l’échelle, autant la chute est presque immédiate.
• Sept de vos filles seront à Bratislava pour le championnat du monde. Le percevez-vous comme une récompense ou une occasion d’apprentissage ?
: C’est la Côte d’Ivoire qui sera à Bratislava avec 6 filles du CSA qui vont constituer l’ossature. C’est la conséquence d’un bon travail réalisé par le coach Siaka et son encadrement. Le coach Siaka est un monument du basket que je tiens à saluer ici. Aussi, l’aventure de cette coupe du monde est un bon apprentissage pour jauger du niveau du basket ivoirien. Ce qui permettra de mieux apprécier la direction à prendre pour que la Côte d’Ivoire soit une référence du basket féminin africain dans les 2, 3 ans à venir.
• Mahama Coulibaly, vous êtes également le directeur général de Mediaways. Pensez-vous nous situer sur les activités de votre structure ?
: Mediaways a été créée en 2003 au plus fort de la crise en Côte d’Ivoire. C’est une entreprise de communication et de NTIC qui développe 3 activités principales que sont l’affichage, l’audiovisuel bartering (c'est-à-dire la distribution de séries aux chaînes nationales de télé africaines) et enfin des événementiels sportifs.
• Depuis deux ans une des branches de votre structure a initié un Prix visant à récompenser le meilleur joueur ivoirien. Quel bilan faites-vous de ce jeu-concours ?
: Le Prix Sport Ivoire consiste à permettre au public sportif ivoirien de choisir le meilleur joueur ivoirien tout court et non de la diaspora. Le Prix a atteint une notoriété nationale et internationale du fait de la bonne communication que nous avons menée cette année grâce à l’ensemble de la presse que je tiens à remercier ici.Les athlètes en sont conscients et savent dorénavant que leurs prestations sont suivies et évaluées par leur compatriote.
• Vous avez un journal en ligne, certainement le seul portail sportif ivoirien. Comment vous est venue l’idée ?
: D’abord, créer un portail du sport ivoirien a pour fondement premier ma grande passion pour le sport. J’ai été un bon athlète de football, de basket et de volley au niveau scolaire. Et c’est cette passion que j’ai voulu matérialiser en activité concrète. Ainsi, en fin de 2ème cycle d’étude  en Management – Marketing (Année 2000) j’ai décidé de sortir des sentiers battus et de réaliser un mémoire sur le thème « Economie du sport et perspectives du sponsoring sportif en Côte d’Ivoire ». Dans la phase d’exploration, je me suis rendu compte que la Côte d’Ivoire n’avait pas de portail sur le sport ivoirien pendant que la France en regorgeait. Aussi, ai-je pris la résolution de m’y investir pour permettre de faire connaître le sport ivoirien via internet qui est aujourd’hui l’un des moyens les plus accomplis de communication internationale. D’où la création du www.sport-ivoire.ci en 2002.
• Aujourd’hui en terme d’audience, comment jugez-vous l’évolution de ce portail ?
: En terme d’audience, nous sommes en moyenne à 800 000 pages vues par mois. Sur internet ça va tellement vite que nous nous concentrons sur la qualité du contenu afin de demeurer la référence en terme d’infos sur le sport ivoirien. Ce qui augmente d’une audience qui ira à une vitesse exponentielle.
• Vous cumulez tant de fonctions en même temps. Où trouvez-vous l’énergie nécessaire pour canaliser tout ça.
: Je pense au préalable que je suis un forcené du travail. A u delà de cela, je ne travaille pas seule, je m’appuie sur un personnel jeune et motivé de 15 personnes qui participent activement à la réalisation de notre mission. Spécifiquement pour le sport, comme je l’ai affirmé plus haut, c’est une passion que j’essaie de sublimer en actions objectives. Et quand on est dans cette disposition, on est prêt à se surpasser bien entendu, quand on sait s’appuyer sur des collaborateurs dévoués et qui partagent les mêmes valeurs que vous.
• Vos projets ?
: Au niveau sportif, faire du CSA un club professionnel qui sera une référence mondiale et contribuer si possible à professionnaliser le sport ivoirien de façon générale. Au niveau professionnel, développer Mediaways au-delà des frontières ivoiriennes voire africaines.
 
Interview réalisée par Kader Guilavogui
 

TOP