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Danny Jordan (Président du comité d’organisation du Mondial 2010 : « L’Afrique du Sud va réussir l’organisation du Mondial 2010 »

MONDIAL, Afrique

Danny Jordan (Président du comité d’organisation du Mondial 2010 : « L’Afrique du Sud va réussir l’organisation du Mondial 2010 »

10 March 2008 0
Danny Jordan (Président du comité d’organisation du Mondial 2010 : « L’Afrique du Sud va réussir l’organisation du Mondial 2010 »

La 19ème Coupe du monde de football qui se déroulera en Afrique du Sud, est pour Danny Jordan et pour tout le continent africain un grand défi. Le président du comité d’organisation du Mondial 2010, que nous avons rencontré au Ghana, à la faveur de la CAN 2008, explique les préparatifs de cet événement mondial.
M. le président, après une première candidature perdue en 2006, l’Afrique du Sud a, enfin « son » Mondial pour 2010. Peut-on dire que le rêve est finalement devenu une réalité pour vous ?Tout le peuple sud-africain rêvait d’accueillir ce grand événement. Nous avons présenté à l’époque des dossiers de candidature en conformité avec les espoirs de tous les Sud-Africains en particuliers et des Africains en général qui aspiraient à vivre sur le continent les émotions de la coupe du monde. Je me souviens encore de cette première tentative. Nous avons à l’époque, notamment à la CAN 1998 au Burkina Faso, concocté un dossier dense lors de notre candidature pour le Mondial 2006. nous n’avons pas eu gain de cause. Mais nous n’avons pas baissé les bras. Et nous eu plus de chance puisque la plupart des gens voulaient attribuer l’organisation pour une fois à l’Afrique. Nous étions en concurrence avec le Maroc. Et finalement, nous avons été retenus pour l’organisation du Mondial 2010.
Pour vous qui avez pratiquement piloté le dossier sud-africain pour avoir été directeur exécutif du comité de candidature et qui êtes aujourd’hui président du comité d’organisation local du Mondial 2010, qu’est ce qui a milité en faveur de l’Afrique du Sud ?Beaucoup de choses. C’est d’abord notre détermination à organiser l’événement pour tout le continent africain. Je veux dire que l’Afrique du Sud a démontré sa bonne volonté d’accueillir la toute première coupe du monde de football en Afrique. Ensuite, il ne faut pas oublier les infrastructures dont dispose l’Afrique du Sud. Ce sont des sites de haut standing et de qualité. L cahier de charges de la FIFA est clair là-dessus. Il n’y a pas seulement que les stades. Il y a les transports, les hôtels, les installations techniques, etc. je dirais la capacité pour un pays à accueillir cet événement d’envergure. Et l’Afrique du Sud offre ce profil. Le chemin fut long. Mais, je peux vous dire que toutes les couches sociales étaient et sont d’ailleurs toujours impliquées dans l’organisation du Mondial 2010. je veux dire qu’au delà des sportifs, les politiques, les opérateurs économiques. Tout le monde s’y est donné corps et âme.
Dans votre campagne, vous avez associé de grosses têtes du football africain dont Abédi Pele, George Weah, Roger Mila… Qu’ont-ils apporté de plus ?Je peux vous dire qu’ils ont apporté beaucoup. Qui ne souhaite pas associer son image à ces icônes du football africain ? Je dirais même du football international. En plus, ce sont des exemples pour la jeunesse africaine. Nous les avons donc utilisés pour être les ambassadeurs de la candidature sud-africaine. Ils ont su véhiculer cette image et convaincre les uns et les autres de la capacité et la volonté de l’Afrique du Sud à réussir le pari de l’organisation. Et ce pari, nous avons la ferme conviction de le réussir effectivement en 2010.
Est-ce déjà une satisfaction pour vous de savoir que l’ensemble des footballeurs africains, notamment les anciens, vous apportent leur soutien ?C’est sûr que personne ne veut manquer à cette grande première qui se déroulera sur le continent. Nous avons la certitude que tous ces footballeurs sont de cœur avec le comité d’organisation pour réussir ce grand pari. Au-delà de ceux que vous avez cités, il y avait à cette cérémonie du tirage au sort, Marcel Desailly, Christian Karembeu, Ali Daei, Kasey Keller et d’autres footballeurs internationaux qui sont venus. Comprenons que c’est un événement mondial qui exige la présence des gens et personnalités du football international. Ce qui nous permet de penser déjà à une belle et bonne organisation de la coupe du monde 2010.
Vous le dites avec assuranceOui, il n’y a pas de raison de douter de la bonne organisation du prochain Mondial. Nous avons déjà les stades nécessaires à l’organisation d’une coupe du monde de football. L’Afrique du Sud dispose d’une expérience à ce niveau, pour avoir organisé, les années précédentes, des coupes du monde, dans d’autres disciplines sportives. C’est une chance unique pour l’Afrique du Sud de réussir l’organisation. Nous ne négligeons donc aucun détail. Les moyens de communication sont un acquis. Les sites touristiques aussi…
La sécurité n’est-elle pas un souci pour vous ?Non. Il faut noter que l’une des conditions de l’organisation de la coupe du monde reste la bonne application des dispositions sécuritaires. Nous avons donné toutes les assurances à la FIFA de réussir à tous les niveaux le Mondial 2010. et le président Sepp Blatter est en phase avec nous. Il nous a d’ailleurs signifié à plusieurs reprises. Notamment, lors des congrès, séminaires et autres assemblées où la FIFA était partie intégrante. Nous allons donc organiser honorablement ce rendez-vous qui reste historique pour toute l’Afrique. N’oublions pas aussi que les autorités politiques, administratives, religieuses, je dirais même toutes les couches sociales de l’Afrique du Sud, ont conscience de l’importance de la coupe du monde sur leur terre. Il n’y a donc pas de raison de se faire peur.
L’autre défi est de pouvoir mettre la presse dans de meilleures dispositions de travail au Mondial 2010. Pensez-vous le réussir quand on sait que les journalistes sont le plus souvent mal lotis. L’expérience de la CAN 2008 est là pour l’attester ?L’Afrique du Sud a déjà été confrontée à un premier challenge. C’était lors du tirage au sort à Durban. 350 journalistes, si je n’abuse, ont couvert la cérémonie.
Ce qui nous a permis dans un premier temps de faire une analyse. Le second défi sera la coupe des confédérations, du 14 au 28 juin 2009, qui se jouera sur cinq stades.Nous ferons donc une sorte de répétition générale avant 2010. Nous sommes soucieux du confort des journalistes. Et nous avons les capacités de communication et de télécommunication pour assurer une bonne couverture de l’événement. La division communication du comité d’organisation s’en  charge. Elle organise d’ailleurs des séminaires pour informer les journalistes. Les modalités d’accréditation se feront en ligne sur internet. Notamment sur le site de la FIFA. Il y a un canal média. Evidemment, il faut être membre de ce canal pour pouvoir souscrire à une accréditation.
L’implication des politiques explique-t-elle la distinction faite par la CAF, lors de son cinquantenaire, au président Thabo Mbeki au mois de septembre dernier ?Oui, la CAF reconnaît le mérite du président de l’Afrique du Sud. Je le disais tantôt, les politiques se sont véritablement intéressés. Vous avez vu tout le bonheur de Nelson Mandela. Tout cela a pu créer une dynamique d’ensemble. C’est à juste titre que la CAF a décerné au président Thabo Mbeki une distinction dans l’ordre du mérite en or pour son implication personnelle dans le développement du football en Afrique du Sud. D’ailleurs, ce jour-là, le président Thabo Mbeki a dédié ce prix à deux jeunes footballeurs, un Sud-Africain et un Mozambicain, décédé quelques semaines auparavant dans un accident de circulation à Johannesburg. C’est dire combien il est aux côtés des footballeurs.
Que représente pour vous le slogan « Ke Nako » ? (Rires). Il résume tout le discours et le sens du Mondial 2010. Nous avons choisi « Ke Nako », une expression sud-africaine qui signifie simplement « il est temps » pour signifier à toute l’Afrique que l’heure a sonnée pour elle. Je dirais qu’il y a derrière cette expression l’hospitalité et l’ambiance chaleureuse qui caractérisent tout le continent africain.
Pensez-vous qu’il est temps maintenant pour un pays africain de remporter la coupe du monde de football ?Pourquoi pas ? Nous avons obtenu  l’organisation après plusieurs décennies. Il importe maintenant à un pays africain de remporter le trophée. Nous avons les capacités d’y arriver. Il faut y croire et avoir des équipes dynamiques, volontairement et rigoureuses. Nous aimerions voir un des six pays africains remporter le Mondial 2010.
 
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