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CAN 2008/ Didier Drogba : « La Côte d’Ivoire se doit de remporter un trophée tous les 4 ans. »

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CAN 2008/ Didier Drogba : « La Côte d’Ivoire se doit de remporter un trophée tous les 4 ans. »

21 January 2008 0
CAN 2008/ Didier Drogba : « La Côte d’Ivoire se doit de remporter un trophée tous les 4 ans. »

Didier Drogba a accordé une interview exclusive à RFI ! Pour nos envoyés spéciaux Christophe Jousset et Marc Verney, il revient sur l'échec en finale de la CAN 2006, ses ambitions personelles pour cette Coupe au Ghana et pour son pays, la Côte d'Ivoire. Le buteur se livre ainsi en toute modestie.
RFI : Didier Drogba, est-ce que les Eléphants sont plus forts qu’il y a deux ans, lors de la CAN 2006 en Egypte ?Didier Drogba (D.D.) : Cela, je ne pourrai le dire qu’à la fin de la compétition si on la remporte ! Parce que faire mieux qu’il y a deux ans, cela ne sera pas facile. Cependant, l’équipe en a le potentiel. Les joueurs sont différents. Chacun a ses qualités. Les époques aussi sont différentes. On ne peut pas comparer une Coupe d’Afrique en Egypte avec une CAN au Ghana. Ce sont vraiment deux époques qui ne sont pas comparables, même si c’était il y a deux ans.
RFI : Qu’est-ce qui vous a manqué lors de la finale de la CAN 2006 que vous avez perdu contre l'Egypte ?D.D. : Un peu de fraîcheur, je pense. Parce qu’on a joué notre quart de finale contre le Cameroun, avec des prolongations jusqu’aux tirs au but. Et les tirs au but ont duré quasiment une prolongation (Ndlr : victoire de la Côte d'Ivoire 12 tirs au but à 11) ! De plus, on avait fait un voyage de trois heures pour aller à Alexandrie. Simplment, pour se rendre sur le lieu du match, puis ensuite pour en revenir. A trois, quatre jours d’une Finale, ce sont des détails qui comptent...
RFI : Il y a durant cette CAN au Ghana un élément en votre faveur : c’est la proximité géographique avec votre pays. Les supporters de la Côte d’Ivoire sont déjà présents à Sekondi-Takoradi. Pour vous, c’est un plus ?D.D. : Bien sûr que c’est un « plus » ! On joue presque à domicile ! (il sourit) On a été gâté par le tirage ! Il y aura beaucoup de déplacements, il y aura beaucoup de mouvements entre la Côte d’Ivoire et le Ghana ! C’est exceptionnel. Cà promeut une ouverture d’esprit, une convivialité entre les deux pays. Les rapports ont toujours été bons mais ça dépasse l’aspect footballistique.
RFI : Vous débutez cette CAN contre le Nigeria. Nigeria-Côte d'Ivoire, cela ressemble à une finale potentielle. Est-ce bien de commencer par un match aussi relevé ?D.D. : Et bien, on peut voir cela de deux façons. Cela peut être une bonne manière d’entrer dans la compétition. A l’inverse, on peut se dire que ce sera un match difficile et que c’est carrément une finale avant l'heure. On débute la compétition par une quasi finale ! On n’a pas droit à l’erreur et la pression est au maximum.
RFI : Cela signifie la victoire à tout prix dès le premier match ?D.D. : La victoire ou un match nul serait un bon résultat pour les deux équipes.
RFI : Vous avez très envie de gagner cette CAN... Vous avez déclaré : "Je n’ai encore jamais rien gagné avec l’équipe nationale."D.D. : Oui, mais il ne faudrait pas que cette envie se transforme en affaire personnelle. C’est une affaire d’équipe. La dernière fois que la Côte d’Ivoire a remporté la CAN, c’était il y a une douzaine, quatorze ans maintenant. L’équipe nationale de la Côte d’Ivoire, avec des joueurs tels qu'elle en possède, se doit au minimum de remporter un trophée tous les quatre ans si on veut s’asseoir dans la liste des grosses nations africaines.
RFI : Etes-vous heureux de tous vous retrouver en équipe nationale à l’aube de ce grand rendez-vous ? La CAN est toujours très attendue par les gens, mais aussi par les joueurs.D.D. : Oui, la CAN a une portée médiatique intéressante, avec l’explosion des joueurs africains dans les grands clubs européens, dans les meilleurs clubs. Automatiquement, la CAN a un impact intéressant pour le continent africain. Etre là aujourd’hui, ça permet de mettre en valeur notre football ! Pour moi, la CAN est la plus belle compétition africaine.
RFI : C’est vrai qu’on n’a jamais compté autant de stars au top niveau mondial. Vous-même, vous êtes en tête !D.D. : Moi en tête ? Peut-être pas...
RFI : Si on regarde le Ballon d’or ou le classement FIFA, vous êtes tout de même le premier !D.D. : (Il hésite)… Oui, c’est vrai. Mais c’est important pour le continent africain, pour je dirai, entre guillemets, la survie du football africain, que nous, qui sommes dans des clubs soit disant plus huppés, faisions la promotion du football africain. La CAN, c’est une façon de promouvoir le football africain ! Elle permet de rendre ses notes de noblesse au football africain.
RFI : Est-ce que ce que le départ récent de votre précédent sélectionneur, Uli Stielike, dont le fils est tombé dans le coma, a rejailli sur le groupe ?D.G. : C’est dramatique ! Lorsque l’équipe de Côte d’Ivoire prépare une compétition, il lui arrive souvent un drame… (Ndlr : Didier Drogba fait référence à la mort de la petite fille d'Aruna Dindane lors de la CAN 2006). On s’en serait bien passé. Je veux tout simplement dire que l’on est de tout cœur avec Uli. On va essayer de donner le maximum, on va essayer de répéter ce qu’il nous a appris et à cela, ajouter le travail effectué par Gérard Gidi pour essayer d’aller au bout.
rfi.fr

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