Les clubs ivoiriens étaient encore ce week-end en attraction sur l’échiquier africain dans le cadre de la coupe CAF et de la Ligue Africaine des Champions. L’ASEC et Issia Wazi ont connu divers fortune. Car après le faux pas fatal des hommes du Wazi à Sfax, l’ASEC a pris la juste mesure des Wydadis de Casablanca.
Fifty-fifty pourront-on dire. Mais une poire en parts égales qui laisse la Côte d’Ivoire avec un seul représentant au plus haut niveau du football africain. Les Jaune et Noir  tiendront seuls le flambeau ivoirien quant les Rouge et Noir s’en déchargent, pour cette saison.
Les esprits étaient pourtant préparés à une élimination du Wazi à l’étape des huitièmes de finale de la coupe CAF. Car après avoir battu au match aller, sur la plus petite des marques (1-0), les Tunisiens de Sfax et la défaite (1-0) lors de la 6e journée du championnat national face au Sabé de Bouna,  l’on se demandait par quel miracle Digba Paul Générique et ses coéquipiers reviendraient avec la qualification de la terre Carthagène.
Et bien cette question a fini de s’estomper dans les esprits des plus optimistes car le miracle n’a pas été au rendez-vous. Kouassi Blaise, l’attaquant ivoirien de la formation sfaxienne, et ses coéquipiers ont dompté les Indomptables sur le score de 2-0.  Un juste score qui renvoie, cependant, la formation de Mme Ginette Ross aux affaires locales déjà mal engagées.
Les Jaune et Noir, contrairement à leurs Homologues du Wazi, ont réussi à se hisser en quart de finale de la Ligue Africaine des Champions. Au stade Mohamed V, l’ASEC Mimosas a tenu le WAC de Casablanca en échec avec un score nul et vierge de 0-0.
Une qualification logique et historique. Logique car les Mimosas après 7 qualifications pour les phases de poules de la Ligue Africaine des Champions sont considérés comme les invités naturels à ce banquet des clubs africains. Une élimination serait donc un coup de tonnerre pour ce grand d’Afrique.
Historique car nul ne saurait oublier l’élimination entachée d’irrégularités  des Mimosas par le WAC de Casablanca lors de la défunte C1. 15  ans après les Jaune et Noir prennent leur revanche sur la pelouse du stade Mohamed V de Casa et démontrent de l’immuabilité de leur coffre.
Patrick GUITEY