Placardisé à Tottenham, Didier Zokora « Maestro » n’en demeure pas moins un joueur convoité. L’international ivoirien est sur les tablettes de plusieurs clubs anglais mais, surtout, sur celle de l’Olympique de Marseille.
Didier Zokora dit « Maestro », retrouvera l’Hexagone trois ans après l’avoir quitté ? Cette éventualité se pose de plus en plus comme une réalité. Et ce, depuis que l’Olympique de Marseille s’est mis sur les rangs du milieu de terrain ivoirien de Tottenham. Le joueur, qui veut quitter les Spurs où il ne joue plus, s’attend de toute façon à un été très chaud.
Récemment, l’international a fait savoir qu’il quittera Tottenham s’il devait être confiné sur le banc de touche. Maestro, qui fait partie des cadres en sélection ivoirienne, ne veut pas rater le Mondial 2010 qui se profile à l’horizon. Raison pour laquelle il veut rejoindre un club où il sera titulaire. Et, ce club, pourrait bien être l’Olympique de Marseille. Actuellement en lutte pour le titre de champion de France, la formation du Vieux port aime très bien le milieu défensif des Spurs. Auquel elle s’était intéressée quand il évoluait à Saint-Etienne.
Déjà qualifié pour la prochaine Ligue des champions, Marseille a commencé à préparer sa nouvelle saison. Son nouvel entraineur, Didier Deschamps, aimerait bien avoir sous ses ordres un joueur qu’il affectionne beaucoup. Et, l’OM s’apprête à perdre Modeste M’Bami et Lorik Cana. Pour montrer leur intérêt, les dirigeants olympiens s’apprêtent à faire une première offre de 5,24 milliards de F CFA (8 millions d’euros).
Sous contrat avec les Spurs jusqu’en 2012, la valeur du talentueux milieu de terrain des Eléphants est, elle, estimée à 6 milliards de F CFA. Le joueur de son côté, adore la destination marseillaise où il pourra enfin disputer la Ligue des champions. Mais, il ne ferme pas la porte à un transfert vers un autre club anglais à condition que celui-ci  soit parmi les cinq premiers du championnat. Outre-manche, Portsmouth et Wigan semblent eux aussi intéressés par les services de l’ancien Académicien de l’ASEC Mimosas.
 Par Abdoul KAPO