Samedi soir, l’Olympique de Marseille n’a pas pu succéder à l’Olympique Lyonnais. Mais, les Phocéens ont fait le show en atomisant (4-0) le Stade Rennais. Une victoire éclatante qui porte la signature de Baky Koné.
Le miracle n’a pas eu lieu. Bordeaux n’a pas flanché à Caen. Seule cette éventualité pouvait offrir le titre de champion à l’Olympique de Marseille. Qui se devait dans le même temps, gagner devant le Stade Rennais. Si Bordeaux n’a pas perdu à Caen, Marseille a cependant parfaitement rempli sa part de mission en faisant d’une bouchée le Stade Rennais (4-0). Cette rencontre de fin de saison a été celle d’un homme : Baky Koné.
Un Baky de gala
Depuis son arrivée au Vélodrome, le petit attaquant ivoirien n’a jamais été aussi à son avantage. Un match plein. Une prestation majestueuse. Pour deux buts et une passe décisive. La soirée de la 38è et dernière journée de la Ligue 1 était visiblement celle de l’international. Baky, qui restait sur des sorties plutôt ternes avec l’OM, a répondu à toutes les attentes et à tous les défis. Alors que Marseille était tenue en échec (0-0), c’est lui marque le but libérateur d’une somptueuse reprise de volée (51è).
Et d’offrir dans la foulée, la deuxième réalisation marseillaise au Sénégalais Mamadou Niang (55è). Baky signera son 10è but en Ligue 1 d’un puissant tir à l’entrée de la surface. La balle rebondit sur le montant de Douchez avant de venir ricocher sur la tête du portier rennais pour prendre le chemin du but. Même s’ils n’ont finalement acquis la couronne, Baky Koné et les Olympiens peuvent êtres fiers.
Gervinho sauve Le Mans
En Ligue 1, les réalités ne sont pas les mêmes pour tous les expatriés ivoiriens. Au moment où Baky Koné jouait le titre avec l’OM, Kouassi Yao Gervinho se débattait à Lorient avec Le Mans pour ne pas descendre en Ligue 2. Les manceaux ont finalement réussi à sauver leur tête en faisant match nul (1-1). Pour une rencontre qui est certainement sa dernière avec le club sarthois, Gervinho a livré une belle copie. Il a été à l’origine du but de son équipe. Maintenant que le maintien est en poche, le feu follet ivoirien peut maintenant s’intéresser à son avenir.
Par Abdoul KAPO