Serge Aurier, on imagine que c’est une satisfaction de plus dans une saison déjà pleine de satisfactions?

C'est une fierté, c'est sûr. Je suis très content de ce que j'ai réalisé cette saison, mais je ne suis pas très à l'aise avec les récompenses individuelles, je préfère toujours qu'on souligne le travail accompli au niveau collectif. C'est un satisfecit personnel qui est aussi lié à toute l'équipe. Je veux remercier mes coéquipiers pour me faire confiance, mon coach et surtout le club qui m'a offert l'opportunité de m'exprimer pleinement cette saison. Je ne l'ai pas gagné, mais je suis content d'être dans les quatre finalistes.
 

Parce que vous pensez n'avoir aucune chance face aux trois autres finalistes ?

Les distinctions, ce ne sont pas des choses ancrées dans ma tête. Tant mieux que cela m'arrive, mais il y a des joueurs qui vont être sacrés champions de France, qui vont terminer deuxièmes du Championnat, qui ont plus de chances que moi de l'emporter. Etre déjà là, parmi les 4, me fait plaisir.
 

Cette distinction représente une belle manière de boucler la boucle avec Toulouse, non ?

On n'en est pas là ... Il reste trois matches de Ligue 1, et une Coupe du monde à aller chercher. Je serais peut-être encore à Toulouse au retour de la Coupe du monde. Pour l'instant, je ne me focalise par sur ça mais plutôt sur mes prochaines échéances.

Si vous ne l'avez pas, qui mérite le plus le trophée à vos yeux ?

Je pencherai pour James Rodriguez. S'imposer en Ligue 1, quand on arrive de l'étranger, pour sa première saison, c'est une belle chose. C'est lui qui le mérite le plus parmi les quatre, même si j'aurais préféré que mon pote Layvin Kurzawa l'ait. Si Monaco en est là où il est malgré la blessure de Falcao, c'est en grande partie grâce à James Rodriguez.

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