Parti du PSG son club formateur en 2016, Doumbia Souleyman a vécu une saison catastrophique en Italie. Un échec dont la principale raison est le racisme selon l'international ivoirien.

La première de Doumbia Souleyman après sa formation au Paris Saint-Germain ne s'est pas déroulée comme il l'aurait souhaitée. Enrôlé par le FC Bari (Série B Italie), l'ivoirien né à Paris a disputé 5 matchs avant d'être prêté à Vicenza (Série B) où il jouera à 3 reprises.

Interrogé par le site lestitisdupsg, le latéral gauche ivoirien a livré sans détour les mobiles de cet échec.

« Étant donné que le PSG ne m'offrait pas de réelles garanties, j'ai accepté le projet du FC Bari (Série B) en septembre 2016. Ce club m'a fait la meilleure proposition contractuelle ainsi que sur le plan sportif. Je n'ai pas hésité une seconde à aller en Italie. Mais une fois sur place, les choses n'ont pas été aussi simples que ça... Mon intégration fut difficile, notamment à cause de la langue et de la mentalité. Un vrai choc climatique », a-t-il révélé.

Au-delà de la barrière de la langue et du climat, le racisme fut l’une des grandes raisons de la mauvaise aventure italienne. « J'ai ensuite été prêté à Vicenza après l'hiver, sans guère plus de réussite. Ça été très compliqué en Italie à cause du racisme, présent dans les tribunes, mais aussi à l'intérieur des clubs. Découvrir cela à 19 ans, c'est rude », se souvient Doumbia Souleyman.

Une triste parenthèse de sa jeune carrière qui a « forgé son mental » et lui a permis de se relancer en Suisse sous les couleurs de Grasshopper. Auteur de deux belles saisons, Doumbia Souleyman retrouve la France notamment avec le stade Rennais la saison dernière avant un prêt l'hiver dernier au SCO Angers.

Lebéni KOFFI