Exclu début janvier en Coupe de France face à Hyères, Éric Bailly a été suspendu pour sept matches par la Commission de discipline de la Fédération Française d'après les propos relayées par La Provence confirmé par l'AFP. C'est un énorme coup dur pour le défenseur central ivoirien qui revenait de blessures.

L'international ivoirien a déjà purgé deux de ces sept matches de suspension contre Troyes et Lorient. Il va également rater les cinq prochaines : contre Rennes vendredi (21h10) en huitièmes de finale de la Coupe de France, puis face à Monaco (20e journée de L1), à Nantes (J21), contre Nice (J22) et enfin à Clermont (J23). Il sera de nouveau qualifié pour le déplacement à Toulouse lors de la 24e journée (week-end du 18-19 février

Le défenseur ivoirien, prêté par Manchester United depuis l’été dernier, avait asséné de manière involontaire un violent coup de pied dans le torse de Moussa N’Diaye. Il avait écopé d’un carton rouge direct et était depuis suspendu de manière conservatoire. 

Face à cette sévère décision, les réactions ne se sont pas faits attendre. L'entraîneur marseillais Igo Tudor qualifie cette décision d'exagérée puisque l'intention n'était de faire mal à son adversaire. « Je pense que la sanction est exagérée mais la décision est prise maintenant, on n'y peut plus rien », a-t-il affirmé à L'Equipe.

De son côté, Pablo Longoria, le président de l'OM n'a pas manqué de traduire sa colère. En effet, le club n'a pas été informé de la décision qui a fuitée dans les médias. Il dénonce un manque de respect. « Très surpris de cette sanction. Si véritablement notre joueur est suspendu sept matchs, ce serait avant tout très grave que certaines personnes aient laissé fuiter cette décision dans la presse sans même prendre la peine d’avoir notifié la sanction et prévenu le club concerné. C’est un manque de respect », a-t-déclaré à RMC Sport.

Chamade YAH