Les doutes de Seri avant le Mali
Les doutes de Seri avant le Mali

La Côte d’Ivoire défie le Mali le vendredi 6 octobre à Bamako à partir de 19h GMT, dans le cadre de la 5è journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Absent du groupe de Marc Wilmots pour, officiellement, une blessure, Seri Jean Michael est revenu sur les critiques à son endroit, et marquer un doute voilé quant à la capacité des Eléphants à se qualifier dans le groupe C.
Lancé à vive allure vers la Russie, la Côte d’Ivoire s’est compliqué la tâche, avec la défaite concédée à Bouaké lors de la 4è journée des éliminatoires du mondial face au Gabon, qui avait pourtant plié à Libreville au match aller. Des points perdus qui permettent au Maroc (6 points +6) et au Gabon (5 points -2) de reprendre vie derrière la Côte d’Ivoire (7 points, +4). Un statut de leader précaire qui ouvre la porte à toutes les possibilités. Et Seri Jean Michael ne dit pas moins dans les colonnes de Jeune Afrique. Ainsi, dans le groupe C, « tout le monde a des chances de se qualifier, notamment le Gabon qui est bien revenu. Dans cette poule, tout peut arriver, il va falloir s’y prendre match par match et se concentrer. On verra ce que ça peut donner », a-t-il déclaré sans grande assurance. Surtout que « n’avons pas le temps de travailler certains automatismes. Donc, je pense qu’il faut être patient avec la sélection. (…) On ne pourra pas y arriver dans la précipitation. Il y a un gros travail à faire et le sélectionneur en est conscient ».
“Certains joueurs veulent faire ce qu’ils ne font pas en club“
S’il est certain de suivre le choc Mali-Côte d’Ivoire depuis son canapé, Seri demeure au centre de toutes les attentions des observateurs. Ses prestations remarquées à Nice n’ont pas de symétries avec celles avec les Eléphants. Un double-visage pointé du doigt et assimilé à un manque d’implication. Si Marc Wilmots a expliqué ce double-visage par la nature différente du rôle qu’il lui offre en Orange, le joueur souligne plutôt l’absence de discipline collective et tactique. « À Nice, il y a une vraie philosophie ; en sélection, on se cherche un peu. Certains joueurs notamment veulent faire en sélection ce qu’ils ne font déjà pas en club. Du coup, ça déjoue toujours. Mais si tout le monde est dans un état d’esprit collectif, dans le but de jouer simple et de fournir du jeu, je pense qu’on pourra retrouver du grand Seri parce qu’ici (à Nice), c’est la collectivité qui prime. Ce n’est pas l’individualité de chaque joueur. Mais la chose la plus importante, c’est qu’il y a une vraie philosophie de jeu à Nice. Il y a une simplicité, une collectivité et en sélection, on ne l’a pas. C’est ce qui explique cela », a-t-il indiqué, certainement une bonne fois pour toute. Voici qui est clair.
Patrick GUITEY
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