Vendredi, Vahid Halilhodzic était devant la presse. A 72 heures de son duel épique en quart de finale contre l’Algérie, l’entraineur ivoirien a donné des nouvelles de son groupe. Et affiché les ambitions de son équipe.
« C’est maintenant que les choses sérieuses commencent ». Vahid Halilhodzic mesure bien la tâche qui attend dimanche « ses » Eléphants devant l’Algérie.
Lors de la conférence de presse qu’il a animé en compagnie de Salomon Kalou et Didier Zokora, le technicien guide des Eléphants était particulièrement inspiré. Détendu, coach Vahid a livré des nouvelles fraiches sur l’état de forme de ses joueurs et les péripéties que ceux-ci ont vécu ces derniers jours. « Mon équipe n’a plus joué de match depuis neuf jours. On a tout fait pour bien gérer ce long temps de repos. Je pense qu’on a bien travaillé pour permettre aux joueurs de garder toute leur compétitivité », a d’emblée attaqué le Bosniaque.
« Il faut accepter de souffrir »
Concernant le match de dimanche, le patron des Eléphants a confié que son équipe était impatiente d’en découdre avec les Fennecs. « On a bien travaillé. On est prêt. On est motivé. On attend ce match impatiemment. On a eu huit jours pour préparer ce rendez-vous », dit-il.
Confiant, Vahid Halilhodzic l’est. Lui qui estime que son équipe a franchi un palier supplémentaire face au Ghana. Même s’il pense que l’Algérie est une très bonne équipe, l’ancien entraineur du PSG promet que ses joueurs feront tout pour aller jusqu’au bout du tournoi. « Dimanche, on peut tout gagner comme tout perdre. Cette génération joue gros. Elle joue tout son avenir sportif. Pour gagner, il faut souffrir », conclut-il.
Par Abdoul KAPO, à Cabinda