Surf aux JO 2024 : La Torche et Lacanau prêts à remplacer Tahiti si besoin
Surf aux JO 2024 : La Torche et Lacanau prêts à remplacer Tahiti si besoin
Les sites de Lacanau (Gironde) et de La Torche (Finistère), anciens candidats à l'accueil des épreuves de surf des JO 2024, ont déclaré mercredi être disposés à recevoir l'événement dans le cas où il ne pourrait pas se tenir à Tahiti.
« On a continué à travailler tranquillement et aujourd'hui si on fait appel à nous, on sera bien sûr heureux d'accueillir les épreuves de surf des JO », a déclaré auprès de l'AFP Laurent Peyrondet, le maire de la commune de Lacanau (Gironde).
La ville accueille chaque année une compétition organisée par la World Surf League (WSL) - société qui gère le circuit professionnel - et avait fait acte de candidature pour organiser les épreuves de surf des JO, attribuées en 2020 au site de Teahupo'o à Tahiti. Trois autres territoires dans l'Hexagone, Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), La Torche (Finistère) et les Landes (Hossegor, Capbreton et Seignosse) s'étaient également portés candidats.
« Si on nous sollicite, on ne dira pas non », a dit mercredi à l'AFP Stéphane Le Doaré, maire de Pont-L'Abbé et président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud, en charge du site de La Torche.
La fédération internationale de surf (ISA) a salué cette décision, invitant les organisateurs, les autorités polynésiennes et les opposants au projet à intensifier les discussions pour examiner toutes les options possibles.