La Fédération internationale instaure le prélèvement buccal pour déterminer le genre des athlètes
La Fédération internationale instaure le prélèvement buccal pour déterminer le genre des athlètes
Pour Sebastian Coe, qui préside World Athletics, cette décision est un «moyen très important de créer de la confiance et de maintenir l'attention absolue sur l'intégrité de la compétition» féminine. «C'est important de le faire parce (...) qu'il ne s'agit pas seulement de parler de l'intégrité du sport féminin, mais de la garantir», a déclaré Sebastian Coe lors d'une conférence de presse à l'issue des championnats du monde en salle qui se sont tenus la semaine passée à Nankin (Chine).
La date d’introduction de cette mesure n’a pas été fixée, «mais on s’attend à ce qu’elle soit en place pour les championnats du monde de Tokyo cette année (13-21 septembre, NDLR)», a précisé l’organisation. La décision du conseil de World Athletics a été prise après une large consultation, a-t-il ajouté. Il en est ressorti que cette mesure était «incontestablement (...) la voie à suivre», a poursuivi Coe, relevant que ce test buccal n'était pas considéré comme étant trop intrusif.
Selon le patron de l'athlétisme mondial, battu par la Zimbabwéenne Kirsty Coventry dans la course à la présidence du CIO, cette nouvelle politique résistera aux éventuelles contestations juridiques.
Depuis 2018, le règlement de World Athletics impose aux athlètes présentant des différences de développement sexuel (DSD) de faire baisser leur taux de testostérone par un traitement hormonal pour pouvoir participer aux compétitions internationales dans la catégorie féminine.