Le groupe C s’ouvre mardi avec une opposition que ne bouderait pas la finale de la CAN 2010, le 31 janvier prochain. Pour l’heure ce n’est que la suprématie de la ville de Benguela qui est en jeu entre Pharaons et Aigles.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Les Egyptiens partent avec les faveurs des pronostics des bookmakers. Et ce n’est pas fortuit. Car avec leur record de 22 participations et de 6 titres dont deux d’affilées, les Pharaons imposent le respect. Mais depuis le sacre d’Accra, l’Egypte n’est pas aussi majestueuse. Et ce, malgré une victoire sur l’Italie en Coupe des Confédérations. Contrariés par des sélections telles que le Malawi et la Zambie en éliminatoires, les Pharaons ont été sortis du mondial 2010 par l’Algérie. Les absences à la CAN 2010 de Mido, d’Amr Zaki et surtout de Mohamed Abouterika, ne sont pas faites pour préserver le mythe du navire conduit par Hassan Shehata. Un chancellement qui n’empêche pas le peuple égyptien de penser à remporter pour la troisième fois consécutive le trophée continental. Un autre record jamais atteint. Mais avant, il faudra faire face au Nigeria pour donner «le ton de notre compétition et dans les matchs suivants», a déclaré le doyen Ahmed Hassan.
 
En face, le Nigeria a un rêve de trophée qui date maintenant. Car depuis 1994, les Super Eagles n’ont pas encore goûté à la joie du sacre. Et pourtant ils y sont passés tout près en 2000 à domicile. 10 ans après la finale manquée face au Cameroun, le Nigeria veut franchir le pas. Une victoire sur le tenant du titre serait un signe annonciateur. Troisième mondialiste à entrer en lice, les poulains de Shaibu Amodu ont un standing à faire respecter. Et ce même si le peuple nigérian lui, ne fonde aucun espoir en son équipe nationale. Un désaveu qui ne trouble aucunement la sérénité des Super Eagles dont celle d’Elderson Echiejile. Le Rennais est déjà «confiant parce que nous avons tout ce qu’il faut pour aller au bout dans cette compétition». Il faudra le prouver face aux Pharaons dans une affiche aux allures de finale.
 
Par Patrick GUITEY