Les XXXIIIes jeux olympiques de l'ère moderne se disputeront du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris, la capitale française. En pleine préparation depuis la fin de l'expédition de Tokyo, les fédérations olympiques ivoiriennes maximisent leurs chances afin de qualifier davantage d'athlètes. Et l'athlétisme, la première discipline olympique, ne déroge pas à cette règle. À côté du sprint merveilleusement représenté lors des éditions précédentes, la FIA vise un ticket pour le relais féminin à Paris.

Après Sydney, Paris pourrait être la prochaine terre qui verra l'athlétisme ivoirien s'aligner au relais dames. Pour y arriver, la fédération a mobilisé les grands moyens afin de permettre à son quatuor d'Éléphantes d'être ensemble aux Etats Unis. Il s'agit de Murielle Ahouré, Marie-Josée Ta Lou, Jessica Gbaï Maca et récemment Koné Maboundou.

Mais absente sur le relais aux derniers mondiaux américains d'Oregon, qui ont qualifié les huit premières nations pour les mondiaux de Budapest à cause du report des championnats du Monde de relais prévus en Chine 2023, les ivoiriennes devront passer par d'autres joutes en vue de cueillir leur ticket. « Cette absence nous a coûté », regrette Sié Poda, le DTN à la FIA. Qui garde toutefois espoir. « Il nous reste donc huit autres places qualificatives. Et parmi ces places, nous avons la nôtre. Car lorsqu'on regarde la qualité de nos athlètes, c'est clair qu'on pourra valider notre ticket pour ces mondiaux hongrois. C'est pour atteindre cet objectif que nous avons accepté le départ de KONE Maboundou sur les États Unis. Et nous en cherchons encore car nous voulons avoir des remplaçantes. »

Les relayeuses ivoiriennes disputeront des Diamonds Leagues et à des compétitions de relais prévues aux Etats Unis et en Europe pour se qualifier pour les mondiaux de Budapest. Un premier retour qui sera décisif pour une prochaine qualification aux jeux olympiques Paris 2024.

Lebéni KOFFI