AML-Formation : Une centaine d'acteurs s'outillent
AML-Formation : Une centaine d'acteurs s'outillent
À quatorze (14) jours des demi-finales de la première édition de l'African MMA League Championship (AML), Ismaël Bakayoko et son équipe ont marqué un arrêt au Centre sportif ivoiro-coréen Alassane Ouattara d’Adjamé ce samedi pour une formation. Un rendez-vous qui a mobilisé une centaine d'acteurs du MMA dont les athlètes, les coaches, managers et les officiels, venus s'abreuver à la source des experts.
Le changement du modèle économique des sports de combat en Côte d'Ivoire est en marche. Les multiples stages initiés par la Fondation AML depuis plusieurs mois concourent énormément à cela. Et la thématique développée ce samedi à savoir « Les responsabilités des athlètes vis-à-vis des coaches, managers, les officiels » et vice versa était tout aussi pertinente que d'actualité. « Juste après les quarts de finale, nous avons réalisé qu’il y avait beaucoup à apprendre, tant au niveau des coaches, que des encadreurs et même des athlètes. Donc on a décidé d’organiser une formation afin que chacun soit situé sur ses responsabilités. Et à chaque fois qu’on évolue, on essaie d’identifier des carences et palier cela », a expliqué Ismaël Bakayoko, le président de l’AML.
Créer un business autour de l'athlète
Structurée en phase théorique et pratique, cette formation a été enrichissante. La phase théorique animée par les Managers Ismaël Bakayoko, Marc Olivier venus des États-Unis, Me Kobenan, Instructeur international et l'expert Zizonhi Gnonkla Ange-Cédrick, était composée de plusieurs modules. Il s'agit de Comment créer une entreprise autour d'un athlète ? Le rôle du manager dans la carrière d'un athlète, Qui est le coach ? Et les Dispositions à prendre avant et après les combats. « Dans le 1er module, il s’agissait d’enseigner les managers, leur apprendre à voir l’athlète comme une entreprise. C’est-à-dire construire un business autour de cet athlète. Cela va leur permettre de vivre de leur art. Pour ce qui est du deuxième module, nous avons constaté que tout le monde s’autoproclame manager sans avoir eu la formation adéquate. Ce n’est pas de leur faute. Marc Olivier, un excellent manager sportif est venu des Etats-Unis pour leur donner tous les rudiments », a fait savoir Ismaël Bakayoko.
Le respect des contrats
Puis le patron de l'AML s'est étendu sur les deux autres modules au coeur de la phase initiale. « On a aussi évoqué ‘’ la responsabilité des coaches vis-à-vis des athlètes ‘’. Tout le monde se dit coach, un athlète peut être bon avec ce coach, mais ça ne fait pas de lui un coach. Il y a des certifications à faire, et il fallait qu’on leur parle de cela. Nous avons également abordé ‘’ la responsabilité des athlètes vis-à-vis de leurs managers et de leurs coaches ‘’, et là aussi, les athlètes doivent savoir que quand il y a un contrat, il faut le respecter. Un coach passe des mois à t'entraîner et quand tu as ta bourse, tu ne lui donnes rien. Ce n'est pas correct. En dernière position, nous avons parlé de la responsabilité des officiels. En ce qui concerne les dispositions à prendre avant et après les fights, les athlètes ont été instruits sur la ponctualité, les notes et les critères de notation ».
Corriger quelques défauts
La deuxième et ultime déclinaison de cette formation était consacrée à la pratique. Animée par le multiple champion de Côte d’Ivoire et d’Afrique en boxe anglaise, karaté et Kickboxing, Paul Kouamé Yao, elle a concerné le Jiu-jitsu, le MMA et la Lutta Libre. Cette phase visait à corriger quelques erreurs notées. « L’objectif était de corriger quelques petits défauts qu’ils avaient défensivement, donc le travail en général était basé sur la défense. Au début, on donnait des situations offensives, et après on donnait des solutions pour se défendre face à ces situations-là. C’était donc de l’attaque défense, mais toujours est-il que l’entrainement était vraiment focus sur la défense… », a indiqué Paul Kouamé qui était avec plusieurs grands noms tels que Ricardo Bally et autres.
C'est tout heureux que les participants sont répartis. Cela au grand bonheur d’Ismaël Bakayoko qui a tenu à témoigner sa gratitude au parrain des demi-finales, SEM Éric Taba. « Il faut remercier SEM Éric Taba qui nous a permis de financer cette formation. C’est bien de vouloir aider la jeunesse, mais cela implique des coûts. Et son excellence, l’Ambassadeur Éric Taba nous a vraiment aidés. Cela montre son implication dans l’épanouissement de la jeunesse. Je tiens à réitérer ma gratitude à son Excellence pour tous les efforts consentis », a-t-il conclu.
Après cette halte, cap sur la pesée le 12 avril prochain avant la grande soirée des demi-finales vingt-quatre (24) heures plus tard.
Lebéni KOFFI
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