Dans la crise qui oppose la Fédération ivoirienne de taekwondo au Comité national olympique de Côte d’Ivoire, il n’y a pas d’éclairci. Au contraire, la situation s’est encore détériorée  ces derniers mois. La faute à l’incursion du comité ad-hoc mis en place par le Gal Lassana Palenfo, président du CNO-CIV, dans les locaux techniques de la FITKD pour tenter d’en prendre possession. Mais aussi, au refus du CNO-CIV d’octroyer le droit à la FITKD de prendre part à l’Assemblée Générale Elective du CNO reporté au 17 mars 2018.

Informée alors qu’elle pensait avoir tranché cette affaire, la Wolrd Taekwondo, par le truchement de son secrétaire général, Hoss Rafaty, s’est inquiété de la situation tout en rappelant au CNO que la WT avait déjà émis un avis favorable, concernant la légalité et la légitimité de Me Bamba Cheick Daniel. Garante de la stabilité de ses fédérations membres, « La WT a le droit et le devoir d'aider à protéger l'autonomie de nos fédérations membres », a indiqué l’instance internationale du taekwondo dans un courrier en date du 7 février 2018.

Aussi, au regard de « l'article 2 alinéa 3 (F) des Statuts de la WT et l'article 16 alinéa 1(i), aussi bien de la Charte Olympique 26.(1.1) et (1.2) », la WT demande « en urgence une explication officielle du CNO-CIV » concernant les actions du représentant du CIO en Côte d'Ivoire à l’encontre de la FITKD. Un courrier bref qui a été notamment transféré au CIO et au Ministre ivoirien des sports et loisirs.

Patrick GUITEY