Au lieu de vous retrouvez en face de deux candidats, vous êtes finalement candidat unique, après le désistement de vos adversaires à votre profit. Est-ce désormais l’union sacrée à la FINS ?
Oui, c’est la grande union autour de la natation ivoirienne. Je constate que c’est la première fois qu’un nageur qui a participé à toutes les compétitions et qui a la natation dans l’âme occupe la tête de la fédération. Je pense que c’est la cause pour laquelle, les clubs ont adhéré à ma candidature. J’ai souhaité avoir tous le monde autour de moi. Et c’est cela qui a conduit au retrait des autres candidats et à la mobilisation des clubs pour mon élection. C’est donc désormais l’union sacrée à la FINS.
Comptez-vous ouvrir votre bureau aux deux candidats retirés ?
Absolument. La première des propositions que je vais faire va aller dans ce sens-là. Quitte à eux de montrer qu’ils sont partants et de proposer les postes auxquels ils estiment être aptes à servir véritablement la FINS.
Etes-vous sûr d’être capable de relever les défis de la natation Ivoirienne, au regard de toutes les difficultés ressassées par le comité directeur sorti ?
Nous ne ferons pas de miracle. Nous allons simplement être imaginatifs. Comme je l’ai souligné à plusieurs reprises dans mon programme, le problème de la natation ivoirienne se situe à deux niveaux essentiels : les finances et les infrastructures. Nous devons être très imaginatifs concernant ces deux volets. De sorte à explorer de nouvelles sources de financement qui vont nous permettre de créer les conditions et de produire de grands nageurs. Le recensement et la localisation des piscines et infrastructures existantes sont nécessaires pour une planification efficiente de notre programme d’action. Nous pouvons par exemple, orienter les élèves des établissements scolaires en fonction de leur proximité, vers ces sites. Et même délocaliser nos compétitions au cas où les infrastructures utilisées régulièrement ne sont pas fonctionnelles momentanément. Il s’agit de faire en sorte que les athlètes nagent toute la saison et qu’il y ait le maximum d’infrastructures pour les accueillir.